Il s'agit d'un cours d'histoire de première année d'IEP portant sur le 19e siècle.
Il est structuré de la façon suivante :
I - Les élites sociales au XIXe siècle
A - Comment définir des groupes sociaux ?
B - Le triomphe de la bourgeoisie française ?
II - La bourgeoisie dans la société française
A - Le domaine privé
B - La vie sociale
[...] C'est une question de prestige social. C'est simplement pcq la terre est le meilleur rapport, plus que dans l'industrie. Investir dans la terre rapporte plus que dans la bourse. Ceci est vrai dans toute l'Europe occidental. Les valeurs mobilières commencent à prendre une valeur croissante mais le processus est lent. On a une évolution mais pas une révolution. A la seconde moitié du siècle, il y a une tendance à diminuer la part de la rente foncière au profit de l'immobilier. [...]
[...] ce sont des lieux où s'affirme la bourgeoisie * Les œuvres Elle reprend le gout pour le patronage social à l'aristocratie. On peut léguer une partie de sa fortune aux œuvres. La femme de la bourgeoisie doit consacrer une partie de son temps aux activités charitables. Le plus souvent, cette charité est conditionnée à des marques de respect et déférence. Elle est un élément du paternalisme patronal. Mais ceci recule globalement et se féminise de plus en plus. Dans le cas de l'église, elle est uniquement l'apanage des femmes. [...]
[...] A paris, dans les nouveaux quartiers, on fait construire des hôtels particuliers pour bourgeois. Les salons et les salles à manger sont des temples de la vie mondaine de la bourgeoisie. Le modèle c'est l'appartement de l'immeuble haussmannien : entre 100 et 200 m2 avec suffisamment de chambres, salon et salle à manger séparés. L'immeuble haussmannien prévoit aussi pour cette nouvelle catégorie bourgeoise, une domestique personnelle. on est loin du minimalisme. La vie sociale * Les sociabilités Ce sont les bases qui permettent de préparer les alliances. [...]
[...] Convergence de regards critiques de tous les milieux sociaux mais aussi des milieux politiques. La critique s'est faite a priori par les contemporains. La critique ultérieure s'est faite au nom des valeurs ouvrières. Plus récemment, une critique a posteriori s'est développée est féministe : c'est la société de l'émancipation de l'individu masculin. Or, cette résistance absolue de la société du 19[e] siècle à l'égalité des sexes peut être vue et comprise comme la csq de deux principes fondamentaux de la société bourgeoise : la volonté d'accroitre les différenciations sociales et de spécialiser le travail spécialisation du travail social des femmes qui les enferme dans le travail domestique la grande importance de la famille car elle le lieu de reproduction des valeurs bourgeoisie, de la réalisation de soi exclusion de la femme de la société, ou du moins de l'espace public, ce qui fait que le 19[e] siècle est un siècle de recul, des inégalités entre les sexes. [...]
[...] Un bourgeois est une position sociale mais aussi un comportement social. De ce point de vue, le terme bourgeois a toujours une connotation morale et intellectuelle. Lorsque Balzac parle de bourgeois, il parle d'une moralité ou d'un comportement bourgeois : La reconnaissance du mérite qui permet de s'élever malgré la naissance. L'esprit bourgeois est un esprit de méritocratie. Un attachement absolu à la famille qui permet de perpétuer l'acquis, Moralisme très rigoureux. L'épargne. L'acquis ne doit pas s'évaporer dans la nature et freiner la consommation ostentatoire. [...]
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