Il s'agit d'un cours d'histoire portant sur le "Printemps des Peuples" en 1848.
Il est structuré de la façon suivante :
I - L'année 1848 en France : de la fraternité à l'affrontement
A - L'esprit de 1848
B - Fraternité républicaine et tensions sociales
C - Retour à l'ordre ?
II - Le Printemps des Peuples européens
A - Un mouvement européen
B - Fonder des nations
C - Conquérir la liberté, lutter contre les inégalités
III - Le recul
A - La contre-offensive de la réaction
B - Entre ordre conservateur et ordre bonapartiste
C - Conclusion : des avancées durables
[...] Il y a bien un mouvement international marquant l'espace public européen car il y a bien partout des préoccupations, une culture politique commune - philosophie des Lumières : séparation des pouvoirs, affirmation de la souveraineté nationale cad la constitution d'Etat-nation. C'est l'idée aussi du progrès totalement embryonnaire à la RI qui favorise la communication entre les hommes et donc la constitution de l'espace public. Mais la revendication principale est celle de fonder les nations. Partout, la question centrale est posée car il existe déjà les Etats-nation mais c'est la revendication des questions du « Printemps des Peuples ». [...]
[...] Tout ce qu'a fait 1848 n'est pas aboli. Prusse garde des allures libérales, et l'Italie garde le régime de la constitution. L'année marque le passage de revendications culturelles à des revendications politiques de masse. La question sociale émerge et est un facteur de clivages et voit la confirmation dans toute l'Europe d'un mouvement socialiste européen. Karl Marx, dans le 18 Brumaire, se moque des révolutionnaires de 1848, présentant 48 comme un bégueillement de l'histoire et présentant les hommes comme impuissants qui tentaient de copier l'œuvre de la RF c'est aussi les avancées démocraties, sociales et les affrontements d'après. [...]
[...] Il refuse le drapeau rouge le 26 février et réaffirme que le drapeau français doit être le bleu, blanc, rouge, ce qui montre la volonté d'affirmer une république relativement modérée et calmer les ardeurs des combattants des barricades. Il y a des commissaires de la République chargés de vérifier l'acceptation de la république. Il y a cependant quelques agitations : les Canuts à Lyon, à Limoges. Ce ne sont pas des ennemis de la république mais ce sont des revendications sociales. Dans les campagnes, les revendications sociales prennent aussi le dessus. [...]
[...] On peut dater du 24 la naissance de la 2[nde] République en France. Une Assemblée constituante est une Assemblée élue pour faire une Constitution. Immédiatement, le gouvernement doit prendre un certain nombre de mesures. * Des réformes audacieuses La 1[ère] mesure prise par le gouvernement provisoire répond à la double volonté de rassurer par rapport à la Terreur et satisfaire les combattants. C'est l'annonce de l'abolition de la peine de mort en matière politique le 26 février. Cela rassure les révolutionnaires par rapport à leurs martyrs sergents de la Rochelle par exemple) car il n'y aura plus de guillotine et donc plus de terreur. [...]
[...] C'est purement allégorique car il n'y a jamais eu de manifestation, partant de la colonne de la Bastille. C'est à la fois le prolongement de la RF et de la révolution de 1830. La Bastille est un symbole de la République gravure est l'Arbre de la liberté - image d'Epinal. Dans la plupart des villes, il y a ces arbres qui permettent une cérémonie sacrée d'union et partout, ils sont bénis par le clergé. En même temps, il y a des divisions politiques entre radicaux et républicains modérés. [...]
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