Hymne national, la Marseillaise, 25 avril 1792, France, guerre, guerre en Autriche, Claude Joseph Rouget de l'Isle, Armée du Rhin, révolution
En 1792, la France qui entre en guerre contre l'Autriche est un État d'une nouvelle forme, aux aspirations nouvelles, qui redéfinit son identité.
Nous montrerons en quoi c'est une conjonction de son contexte de rédaction, de ses caractéristiques et de son usage qui fera de la Marseillaise un hymne fédérateur jusqu'à aujourd'hui.
[...] Il est donc aisé pour lui de comprendre que la Marseillaise doit avoir un caractère entraînant en période de guerre, tout en en appelant à l'amour de la patrie et de la liberté. L'air choisi est clairement celui d'une musique militaire, engageante, apte à faire marcher des soldats. Les paroles vont dans le sens de la défense de valeurs, l' « amour sacré de la patrie » et la « liberté chérie » comme des siens : « ils viennent égorger nos fils et nos compagnes ». [...]
[...] La Marseillaise, chant de guerre devenu hymne national, va naître dans ce cadre. Nous montrerons donc en quoi c'est une conjonction de son contexte de rédaction, de ses caractéristiques et de son usage qui feront de la Marseillaise un hymne fédérateur jusqu'à aujourd'hui. LA PATRIE EN DANGER, UN CONTEXTE DE GUERRE POUR UN HYMNE DE GUERRE La France surprend son monde en 1789 en mettant fin à la monarchie absolue avec le début de la Révolution Française : les sujets du Roi deviennent des citoyens dont sont déclarés les droits, les privilèges sont abolis. [...]
[...] de même que la musique a été largement reprise par nombre de compositeurs (variations de Balbastre, arrangement pour orchestre par Berlioz (La Marseillaise interprétée par les coeurs de l'Armée Rouge) Plusieurs artistes (Pills, Pinelli ) ont représenté artistiquement dans leurs tableaux l'écriture devenue mythique de la Marseillaise. Une polémique persiste cependant sur les paroles parfois jugées très violentes pour aujourd'hui ; même des grands noms tels que Jaurès ont ainsi suggéré de les repenser. BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE CHAPUIS Ernest, Rouget de Lisle et l'hymne national, imprimerie de P. [...]
[...] Cette armée a alors pour mission de garder la frontière orientale, directement menacée par l'Autriche. Elle est cependant employée ailleurs qu'à Strasbourg, comme dans différentes cérémonies patriotiques, comme la cérémonie d'honneur au maire de Montpellier assassiné Simoneau. Mireur est l'un des premiers à constater sa force de mobilisation, en observant l'effet visible que cet air a tant pour les volontaires qui quittent le Sud de la France pour se battre que pour le public qui les encourage. La Convention en fait finalement l'hymne national français en 1795 ; elle va alors devenir, ponctuellement puis définitivement, le chant de référence des Français, sur comme en dehors des champs de bataille. [...]
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