1) Napoléon et la question allemande
2) La disparition de l'Empire Romano-Germanique change le destin de l'Europe
3) Napoléon, à la fois héros et « bourreau de France »
4) La montée de l'Allemagne ... le déclin de la France
5) La Prusse et l'Autriche luttent pour contrôler l'espace allemand
6) La Société Allemande unie autour des sentiments anti-français
7) La dernière étape: Bismarck profite de l'héritage de Napoléon pour créer l'Empire Allemand
8) Bibliographie
[...] Déjà à cette époque, le problème allemand était devenu obsessive et grave pour Napoléon. Il était si brutal avec les anciens régimes allemands qu'une réforme radicale n'était pas une option, mais une nécessité. Tandis que les États allemands dirigés par la Prusse progressaient, la France régressait. Tellement d'institutions en France datent aujourd'hui de l'époque de Napoléon que beaucoup voient un grand modernisateur dans l'ancien empereur. En réalité, cependant, ses politiques sociales et économiques ont, plutôt, maintenu la France en place à cette époque ci. [...]
[...] Ainsi, comme le dit un diplomate français, le Traité de Westphalie de 1648, qui met fin à la guerre de 30 ans et confirme la division allemande, était le joyau le plus précieux de la couronne du roi de France . Mais les révolutionnaires français, aveuglés par l'idéologie antiraciste et égalitaire, l'ont ignoré et ont envisagée la destruction de l'Allemagne, une mission complétée par l'homme qui allait devenir à la fois héros et empereur: Napoléon. Napoléon, à la fois héros et « bourreau de France » Une fois brisé, l'empire romano-allemand ne pouvait plus être sauvé. [...]
[...] Ce dualisme allemand présentait deux solutions au problème de l'unification: la solution dite Kleindeutsche Lösung- la solution de la Petite Allemagne- sans l'Autriche, ou la Großdeutsche Lösung- la solution de la Grande Allemagne - avec l'Autriche. D'une part, les historiens ont longtemps débattu le plan d'expansion de la Confédération de l'Allemagne de Nord envisagée par le Premier Ministre de la Prusse, Otto von Bismarck en 1866 pour inclure le reste des États allemands dans un empire unitaire, et d'une autre part, il se sont demandés s'il cherchait simplement à étendre la domination du Royaume de Prusse. [...]
[...] La même chose s'est produite avec les autres branches de l'économie. Contrairement, la législation sociale conservatrice en France a fait que la production soit dominée par de petites unités familiales. De plus, lors du conflit avec les britanniques, des guerres navales désastreuses ont pratiquement éliminé le commerce international de la France. À court terme, le système continental et l'exploitation des territoires conquis ont profité aux producteurs français, mais lorsque leur empire s'est effondré, leurs activités ont disparu. Dans le même temps, les réformés prussiens ont opté pour des taux bas et pour une manque de régulation, souffrant immédiatement d'une concurrence accrue dans l'intérêt du développement durable à l'avenir. [...]
[...] La dernière étape: Bismarck profite de l'héritage de Napoléon pour créer l'Empire Allemand Néanmoins, cette relation ambivalente ne fut pas plus accusée que lors de la tentative de Wilhelm I de réformer l'armée prussienne afin d'obtenir une armée plus grande, mieux préparée et professionnelle. Il était opposé à la majorité du Parti libéral qui cherchait à utiliser la crise politique pour faire de la Prusse une monarchie constitutionnelle. À la fin de sa patience en 1862, pensant à son abdication, Wilhelm se tourna vers le célèbre conservateur Otto von Bismarck pour sauver la situation. Il a fallu au génie de Bismarck pour apprendre toutes les leçons de l'histoire de la Prusse jusqu'à présent. [...]
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