IntroductionI) De Corte aux affaires impérialesII) Contexte et raisons d'une nominationIII) Une volonté réformatrice?IV) Difficultés et répressionV) Départ pour Madrid et conséquencesConclusion
[...] Il abandonnera d'ailleurs son nouveau Royaume avant même la chute de l'Empire, dès 1813. CONCLUSION Quel bilan retenir de Joseph, Roi de Naples? La politique réformatrice de Joseph peut apparaitre comme sincère. Ce qui n'en fait pas pour autant un roi particulièrement créatif: il s'agissait la plupart du temps d'une adaptation locale plus ou moins pertinente des institutions et réformes de l'Empire français. Son action en l'espace de deux ans, surtout comparée à celle des Bourbons dans le même royaume en plusieurs des décennies, apparait cependant comme volontaire et efficace. [...]
[...] Ainsi, le système fiscal imposé par Joseph, de même que sa simple présence - il s'agit d'un souverain étranger le rendent impopulaire auprès d'une grande partie de la population. Durant 2 ans, les complots vont se succéder contre Joseph et son gouvernement. L'Empereur lui-même recommandera la plus grande prudence à son frère. DEPART POUR MADRID ET CONSEQUENCES En 1808, Joseph quitte Naples pour devenir Roi de l'Espagne que Napoléon vient de conquérir. Par décret, Joachim Murat devient Roi de Naples. [...]
[...] ) et de provinces. Le système judiciaire est amélioré comme avec la créations de tribunaux de commerce. L'armée est largement réorganisée: écoles militaires, gendarmeries, gardes royales . Joseph trouve un pays largement endetté: il s'évertue à maîtriser les finances en réduisant les dépenses et à réorganiser le système fiscal en le rendant plus efficace. Joseph s'engage également sur les plans social, culturel et éducatif. On lui doit notamment l'abolition de la féodalité dans le Royaume de Naples. [...]
[...] C'est en Italie que Joseph entame une carrière diplomatique, à Parme puis à Rome. Devenu membre du Corps Législatif et du Conseil d'État sous le Directoire, il signera de nombreux traités (Mortefontaine, Lunéville et Amiens). Après la proclamation de l'Empire en 1804, Joseph devient prince français (comme potentiel héritier du trône héréditaire); il devient grand électeur en 1805. II) CONTEXTE ET RAISONS D'UNE NOMINATION Le 30 mars 1806, Napoléon Ier nomme son frère Joseph “Joseph Ier Roi de Naples”. [...]
[...] Le 11 mai 1806, Joseph Ier peut ainsi prendre possession du Royaume. Il s'agit d'une marque de confiance, mais aussi d'un besoin pour Napoléon de stabiliser cette partie de l'Europe: l'Italie est également convoitée par les Autrichiens, le Pape y reste également influant, une bonne gestion de Naples est donc nécessaire. III) UNE VOLONTE REFORMATRICE? Joseph est donc chargé d'administrer le royaume dans l'intérêt de l'Empire de son frère, et pour cela de réussir à se faire accepter par le peuple napolitain. [...]
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