J'accuse, Émile Zola, affaire Dreyfus, affaire judiciaire, condamnation de Dreyfus, antisémitisme, déni judiciaire, troisième république, oral DNB
Cet oral se raccroche au parcours d'éducation culturelle et artistique.
J'ai choisi ce sujet, car c'est un sujet que je trouvais très intéressant et qui pouvait être enrichissant. Cet oral va traiter la question suivante : qui Émile Zola dénonce-t-il dans son texte et comment s'y prend-il ?
L'affaire Dreyfus est l'affaire judiciaire clé de la troisième République, elle est tout d'abord un scandale, qui a mêlé erreur judiciaire, antisémitisme, espionnage et déni de justice. Celle-ci a duré 12 ans et a divisé l'opinion publique et a touché les domaines du militaire, social, politique et religieux.
[...] Conclusion Dans cette lettre ouverte, Zola fait un acte politique, dénonce les coupables qui étaient contre Dreyfus, des personnalités publiques et haut placées. Il montre donc son engagement dans cette affaire ainsi que les valeurs fondamentales pour lesquelles il se bat, en usant de son éloquence et du registre politique. Il utilise sa plume au nom des valeurs républicaines issues de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Dans ce texte, il cherche à toucher le président et lecteur en se montrant déterminé, sûr de lui, honnête et surtout en colère et engagé. [...]
[...] Zola parle de « l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur », il a l'espoir et veut que le futur améliore la situation par rapport au passé qui représente la souffrance il revendique la « foi au progrès ». C'est encore une idée des lumières, l'idéal des révolutionnaires. Dernièrement, Zola exprime la « liberté de conscience » qu'il estime au- dessus de tout, il réfute la décision judiciaire par la spontanéité de son indignation : « ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme ». Il fait ce qui lui semble juste, ce qui d'après « la loi naturelle » dont son cœur est le juge semble juste. [...]
[...] L'ironie est aussi utilisée pour rajouter de la violence à ce texte. « À moins qu'un examen médical ne les déclare atteints d'une maladie de la vue et du jugement. » Il n'essaye pas de défendre les experts graphologues, au contraire il utilise l'ironie pour les attaquer. Il utilise aussi des formules provocantes comme : « qu'on ose » et « J'attends » suivies des formules de politesse envers le Président. Ce texte est polémique en partie à cause de l'anaphore « J'accuse » qui attaque tour à tour des personnes précises avec des fonctions importantes : des membres de l'armée et des hauts fonctionnaires. [...]
[...] J'accuse – Émile Zola (13 janvier 1898) – Qui Émile Zola dénonce-t-il dans son texte et comment s'y prend-il ? Oral DNB Sujet : Qui Émile Zola dénonce-t-il dans son texte et comment s'y prend- il ? Support : « J'accuse » Émile Zola Plan : Résumé de l'affaire Dreyfus Qui Zola dénonce-t-il et que veut-il prouver ? (Citer des passages du texte pour justifier). Quels procédés argumentatifs utilise-t-il pour convaincre le président Felix Faure et tous les lecteurs de l'article ? (Dans cette 3e partie, choisir quelques extraits significatifs, dont le dernier avec l'anaphore de l'expression « J'accuse » à la tonalité très polémique. [...]
[...] Cet oral m'a permis de réaliser l'ampleur de l'affaire Dreyfus et j'ai beaucoup aimé travailler dessus. C'est un moment de l'histoire qui est assez important et qui montre une partie des injustices de l'époque. En travaillant sur ce sujet, on se rend compte du mal que l'Homme pouvait commettre et continue de commettre pour des raisons de religion et autres, ce qui est décevant. Symbole de l'erreur judiciaire, cette affaire marque une étape décisive pour la protection des droits individuels contre la raison d'État. [...]
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