Genèse des régimes totalitaires (soviétique, fasciste, nazi)

Résumé du document

Au lendemain de la Grande guerre la démocratie libérale semble l'emporter partout en Europe, à l'exception de la Russie devenue communiste et qui applique la dictature du prolétariat et le modèle du parti unique, le Parti communiste.
Cependant le parti fasciste en Italie dirigé par Mussolini puis le parti nazi en Allemagne dirigé par Hitler, prennent le pouvoir et instaurent des régimes qui affirment la négation de tous les principes de l'Etat de droit.
Ces régimes sont différents des simples dictatures, ils entendent contrôler tous les domaines de la société et imposer leur autorité par la terreur.

Extraits

[...] La révolution d'octobre permet aux bolcheviks de s'emparer du pouvoir. battletech Le gouvernement provisoire n'est plus respecté, des soldats désertent des paysans s'emparent des terres des grands domaines. Dans la nuit du 24 au 25 octobre 1917, ils organisent la Révolution d'octobre et chassent le gouvernement provisoire Prise de Petrograd (Palais d'Hiver) par les Gardes rouges. B/en Italie, Mussolini bénéficie de multiples complicités. Le Parti fasciste bénéficie du soutien financier des grands propriétaires terriens et des grands industriels qui redoutent l'arrivée au pouvoir d'un régime communiste. [...]

[...] Une crise économique et sociale : totalirtarismes occupation — L'agitation nationaliste se double d'une agitation sociale.  Cette agitation entretient, dans les élites italiennes, les milieux conservateurs et la bourgeoisie foncière et industrielle la peur d'une révolution communiste. L'influence de la révolution bolchevique se traduit par la création du Parti communiste italien en janvier 1921. C/En Allemagne : défaite, division de la gauche et crises économiques. Dans plusieurs villes, des marins, des soldats, des ouvriers fondent des conseils ouvriers (qui ne sont pas contrôlés par les communistes). [...]

[...] Le 28 juin, la République signe le Traité de Versailles, jugé humiliant par de nombreux Allemands : l'Allemagne rétrocède à la France l'Alsace-Lorraine, est coupé en 2 par le corridor de Dantzig (Pologne), elle perd ses possessions coloniales (Togo, Cameroun, Tanzanie), son armée est réduite à hommes et elle ne peut disposer de chars et d'aviation et elle est jugée responsable de la guerre et doit payer de lourdes les nazis en feront un thème majeur de leur propagande du « Diktat » de Versailles pour ajouter du discrédit à la République de Weimar En 1923, l'hostilité à la république de Weimar se double de difficultés économiques et financières (inflation). La violence politique est constante : assassinats et tentatives de putsch se multiplient, dont le putsch de la Brasserie d'Adolf Hitler à Munich en 1923. Une relative prospérité revient. Mais la brutale crise économique de 1929 relance l'agitation sociale et politique. [...]

[...] Cet acte criminel commandité par Hitler lui-même sert de prétexte pour faire arrêter les dirigeants communistes et interdire le parti communiste. Il attribue en effet aux communistes la responsabilité de cette action terroriste. reichstag_33 L'incendie du Reichstag. Bundesarchiv_Bild_102_02920A__Berlin__Verhaftung_von_Kommunisten_durch_SA Arrestation de communistes par les nazis. En mars 1933, Hitler obtient les pleins pouvoirs et peut ainsi légiférer sans vote du Parlement et mener à bien son projet de « mise au pas » de l'Allemagne (expression utilisée pour désigner le passage à l'État totalitaire de 1933 à 1934). [...]

[...] totalirtarismes Marche sur Rome mussolini C/la montée en puissance du parti nazi en Allemagne. Le NSDAP (le Parti national-socialiste des Travailleurs allemands) dispose des Sections d'Assaut les « chemises brunes », groupes paramilitaires chargés d'assurer l'ordre dans les meetings et dans la rue, et d'un escadron de protection chargé depuis 1925, de la protection rapprochée d'Adolf Hitler. Il diffuse une propagande visant démocrates, Juifs et communistes, rendus responsables des maux de l'Allemagne. Les Sections d'assaut s'opposent par la violence aux adversaires politiques d'Hitler et entretiennent un climat de terreur. [...]