Première guerre mondiale, armistice de 1918, Allemagne, France, Empire austro-hongrois, paix, Russie, désarmement, Traité de Versailles, SDN Société des Nations
L'été 1914 marque le début d'un des plus grands conflits de l'histoire. D'une ampleur inouïe, cette Première Guerre mondiale déchira pendant environ quatre ans, plus d'une vingtaine de pays. Jusqu'en 1918, les hommes, femmes et enfants de nombreuses nations, sont mobilisés au
service de leur Patrie, dans une guerre totale et violente. De même, l'économie, la science et l'idéologie sont mises à contribution. Cette totalisation de la guerre a eu des impacts importants au sortir du conflit. De fait, au lendemain de la guerre, le monde entier est en ruine. Malgré la volonté de reconstruire la paix entre les États, des tensions restent à vif et laissent présager la difficulté, voir l'impossibilité de rebâtir l'Europe.
[...] Après avoir abordé la précaire installation, la paix et la signature des armistices, nous verrons de quelle manière cette paix veut être défendue, puis nous analyserons comment l'Europe se redessine par les traités de paix. La paix est tout d'abord conclue entre la Russie et l'Allemagne, après beaucoup de tergiversations. En effet, les conditions de l'armistice dictées par l'Allemagne, jugées trop dures et déshonorantes, sont d'abord refusées par les dirigeants russes, qui veulent poursuivre malgré tous les combats. Mais l'avance allemande finit par les contraindre à trouver un compromis. [...]
[...] La construction de la Paix à la fin de la Première Guerre mondiale confirme-t-elle le « suicide » de l'Europe ? - Grand oral d'Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences politiques (HGGSP) La construction de la Paix à la fin de la Première Guerre mondiale confirme-t-elle le « suicide » de l'Europe ? L'été 1914 marque le début d'un des plus grands conflits de l'histoire. D'une ampleur inouïe, cette Première Guerre Mondiale déchira pendant environ quatre ans, plus d'une vingtaine de pays. [...]
[...] L'Allemagne humiliée désire se venger de la France et la tension monte. Ainsi donc, les traités ne conduisent pas à la reconstruction de la paix, mais ils accentuent les inégalités qui régnaient déjà en Europe et en produisent davantage. Ces difficultés s'ajoutent aux autres et sont favorables à une autre guerre. Après l'immense conflit de 1914-1918, la construction de la paix en Europe s'avère une difficile entreprise qui aboutit malheureusement à un échec. En effet, les armistices sont signés par nécessité et provoquent de nombreuses contestations. [...]
[...] La conservation de la paix apparait donc fragile et incertaine. La création utopique de la SDN renforce les sentiments d'inégalités et des tensions apparaissent, favorables à un nouveau conflit. Malgré tout, en s'appuyant sur les points de Wilson, des traités de paix sont passés, pour garantir les droits de chacun. Le 28 avril 1919 est signé le traité de Versailles entre les puissances victorieuses et l'Allemagne considérée coupable de la guerre. Celle-ci est obligée de payer des l'outres indemnités de guerre. [...]
[...] L'esprit « revanchard » se développe en Allemagne contre la France. Les armistices signés en 1918 ne permettent donc pas le retour de la paix dans les États, car ils ne font pas la majorité et créés des sentiments propices à un nouveau conflit. La paix étant maintenant signée et conclue entre les pays, un désir de la protéger et de la garantir se développe. L'Europe, qui s'inspire de plus en plus de la diplomatie américaine, choisit d'adopter les « 14 points de Wilson ». [...]
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