Le texte proposé à l'étude issu de la revue populaire Histoire, interroge sur la notion de bannissement à l'époque de la République et de l'Empire Romain. Cette question s'inscrit totalement dans le contexte géopolitique local comme a su le rappeler l'historien Robert FRANCK en mettant en lien le climat politique de l'époque romaine et le contexte politique actuel. La montée des populismes dans l'Europe du XXIème siècle n'est en effet pas sans rappeler les « populares » de l'époque antique. Yann RIVIERE, maître de conférence, s'est longtemps interrogé sur cette notion de bannissement en y apportant un regard nouveau parce que sortant des textes de Tite Live qui aliment les différents exemples cités dans le texte qui nous est donné le droit d'exposer.
[...] Cela correspondait véritablement à une mort civile sans plus aucune garantie de Securitas. Pour finir, le texte évoque la notion de « deportatio ». Cette sanction signifiait une perte de droti de la cité et perdait son patrimoine, et toutes ses attaches à sa cité d'origine comme pouvoir se présenter face à la justice, ou accomplir des actes d'évergétisme. De nombreux textes de Pline l'ANCIEN ou FRONTON rappelle cette notion en la mettant en parallèle avec la « Relegatio », sanction beaucoup moins sévère et qui touchés les élites de la cité. [...]
[...] Yann RIVIERE, maître de conférences, s'est longtemps interrogé sur cette notion de bannissement en y apportant un regard nouveau parce que sortant des textes de Tite Live qui aliment les différents exemples cités dans le texte qui nous est donné le droit d'exposer. Ce texte débute par une citation célèbre de Fustel de Coulanges rappelle la notion de « Terra patria » et rappelle les propos de PLATON ou de SOPHOCLE. Aussi, lorsque le citoyen sort du territoire de la cité, il est dés lors sans Dieu et en dehors de sa vie morale. [...]
[...] C'est à lui que nous devons la primeur de l'utilisation de la formule latine « Aqua et igni interdictio » comme le rappelle Yann RIVIERE, mais beaucoup d'historiens ont pris du recul sur ses analyses le voyant plus comme un sophiste qu'un juriste. C'est le cas du grand historien allemand Theodor MOMMSEN et sa célèbre histoire romaine. Pour autant, cette dernière partie permet d'interroger la notion mise en débat et qui montre que Rome, selon les périodes, navigue entre souplesse et fermeté. [...]
[...] Ce récit nous vient tout droit de Tite-Live qui a cité abondamment son discours au Sénat mais il est à noter que ce bannissement est volontaire car réclamé pour provoquer un nouveau conflit qui mettrait fin à un traité jugé honteux. Dans une seconde partie, le document présenté cite différentes sources qui nous rappelle que la citoyenneté romaine n'était pas inaliénable. Certes, la citoyenneté ouvrait les portes de bien des droits mais deux devoirs fondamentaux devaient être mis en œuvre : l'exercice du service militaire et la rédaction d'une déclaration de patrimoine scrupuleuse. En cas de manquement, la perte de la citoyenneté était totalement probable. [...]
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