Assouan, barrage, Egypte, barrage hydroélectrique, régulation du Nil, présentation, période de sécheresse, population, inondations, réservoir d'eau, rendements agricoles, avantages, inconvénients, patrimoine égyptien, construction du barrage
Le barrage d'Assouan, situé en Égypte dans la ville d'Assouan, comme son nom l'indique et sur le Nil, est un barrage hydroélectrique qui fut inauguré le 15 janvier 1971 par Anouar al-Sadate (président égyptien) et Nikolaï Podgorny (président de l'URSS). Ce barrage qui s'élève à 111 mètres de haut et 3 600 mètres de large permet de réguler le cours du Nil.
[...] Le lac artificiel de Nasser qui s'est créé suite à la construction du barrage à mis en péril des vestiges archéologiques enfouis sous les eaux du lac. Les temples d'Abu Simbel ont dû aussi être démontés et reconstruits plus loin pour être protégés de la remontée des eaux. L'eau, un enjeu majeur Pendant plusieurs année, l'Egypte a dominé l'utilisation du fleuve. En 2011, l'Ethiopie a mis en route la construction d'un nouveau barrage sur le Nil bleu, nommé barrage de la Renaissance. L'Egypte craint donc pour son approvisionnement du fait de la construction de ce nouveau barrage. Elle dépend en effet des pays situés en amont. [...]
[...] Il existait déjà un barrage, mais celui-ci ne donnait pas entière satisfaction bien qu'il soit toujours en fonctionnement. En effet, la population était confrontée soit à des période de sécheresse provoquant des famines car la crue était moindre, soit au contraire à des périodes de « grandes crues » provoquant des inondations. Les récoltes étaient par conséquent perdues. Ainsi la régulation du Nil, permet la création d'un réservoir d'eau afin de faire face aux aléas climatiques et ainsi maintenir une agriculture pérenne. [...]
[...] Un barrage critiqué Le barrage a en effet suscité des critiques pour ses impacts négatifs sur l'écologie et le patrimoine. Du fait de la disparition du limon riches en nutriments et minéraux, des engrais chimiques ont dû être utilisés. L'Egypte s'est donc vue refusée en 1999 l'exportation de ses pommes de terre vers l'Europe du fait de leur haute teneur en engrais chimiques. De plus, la création de ce barrage a attiré de nombreux industriels au détriment des eaux qui ont été polluées. [...]
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