La globalisation et la crise économique ont causé plusieurs changements radicaux dans l'économie mondiale. L'union Européenne, première force manufacturière et industrielle au monde, a particulièrement souffert de ces changements. Le secteur industriel dans les années 1990 employait une grande partie de la population et était fondamentale dans l'investissement, la recherche et le développement. En France, l'industrie manufacturière employait 6,15 millions de personnes en 1975, et seulement 3,1 millions en 2015. Bien que l'industrie soit encore à nos jour une partie fondamentale de l'économie dans l'Union, la situation a très fortement changé dans les dernier vingt ans. Dans cette dissertation on va analyser les causes de la perte d'emplois dans le secteur en Europe pour ensuite examiner les réponses de l'Union Européenne, à travers des exemples d'entreprises ayant délocalisé leur production dans les derniers années.
[...] Mémoire de la Commission Européenne : Industrial competitiveness of EU member states: some progress made, but many challenges still lay ahead. Brussels http://europa.eu/rapid/press-release_MEMO-13-816_en.htm Ce processus a été causé par plusieurs facteurs qui se sont influencé l'un l'autre, et qu'on va maintenant analyser. Premièrement, la chute des prix de transport maritime a permis au pays en développement de vendre leur produits dans les marchés des pays développés : cela a été le début du processus de globalisation économique, commencé dans les années 1990, qui a emmené la Chine a devenir « l'usine du monde ». [...]
[...] En France, l'industrie manufacturière employait 6,15 millions de personnes en 1975, et seulement 3,1 millions en 2015. Bien que l'industrie soit encore à nos jour une partie fondamentale de l'économie dans l'Union, la situation a très fortement changé dans les dernier vingt ans. Dans cette dissertation on va analyser les causes de la perte d'emplois dans le secteur en Europe pour ensuite examiner les réponses de l'Union Européenne, à travers des exemples d'entreprises ayant délocalisé leur production dans les derniers années. [...]
[...] Pour cela, vu la concurrence des marchés chinois et indiens, elle a dû abandonner ses usines historiques en Italie. Les destinations ont été deux : la Pologne pour le marché européen, afin de ne pas devoir payer des taxes d'importation, mais profitant des salaires plus bas ; et le Brésil pour le reste du monde, profitant des 12 heures de travail par travailleurs, légales dans ce pays. Alors qu'un ouvrier en Italie assemblait environ 30 voitures par an, un ouvrier en Brésil en assemble presque cent, avec des couts mineurs. [...]
[...] Bien que les pays en développement soient en train de remplir le gap technologique, l'Europe maintient un secteur industriel productif, employant en moyenne environ 19% de la force travail. Les entreprises européennes restent leaders dans leurs secteurs et, bien qu'elle aient souvent délocalisé la production en Chine, Inde ou Brésil, les dirigeants et les secteurs plus avancées de leur production restent en Europe. Le géant allemand de la pharma-chimique Bayer, par exemple, a diminué les places de travail disponibles en Allemagne, utilisant force travail chinoise pour la production en masse de médicaments. [...]
[...] Dans ce sens, une coordination à niveau européen parait nécessaire : la compétition entre pays de l'Union est positive pour la recherche et le développement, mais pour participer au marché mondiale il est nécessaire d'avoir des entreprises ayant une taille critique suffisante, comme Boeing et Bayer, qui sont respectivement entre les plus grandes entreprises au monde dans le secteur. Pourtant, la phobie européenne pour les monopoles a empêché, avec peu d'exceptions dont Boeing, la fusion des entreprises capables de dominer un marché. Dans un monde d'acteurs globaux, il est temps que l'Union Européenne prenne la décision de travailler jointement à tous ces membres, afin de pouvoir rester compétitive. [...]
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