En 1945 lorsque la tension internationale monta, un groupe de femmes de Victoria forma une organisation qui en vint à être connue sous le nom de British Columbia Women's Service Corps. Inspiré et organisé par Joan B. Kennedy, ce mouvement de volontaires assura l'entraînement dans des rôles auxiliaires tels que les premiers soins, la mécanique des moteurs et les fonctions administratives militaires.
[...] De la poêle à frire à la ligne de feu : La vie quotidienne des Québécoises pendant la guerre 39-45, Montréal, Boréal Express Conrod, W. Hugh. Athene, Goddess of War : The Canadian Women's Army Corps Their Story, Dartmouth, Writing and Editorial Services Dundas, Barbara et Serge Durflinger, Le Service féminin de l'Armée canadienne, 1941-1946. Gossage, Carolyn. Greatcoats and Glamour Boots : Canadian Women at War (1939-1945), Toronto, Dundurn Press L'équivalent de 52,5 kg L'équivalent français de la 4ème. A l'époque, il s'agissait plutôt du niveau du Certificat d'Etude. [...]
[...] L'exemple de la Grande-Bretagne aurait dû convaincre les hommes qui dirigeaient l'effort de guerre du Canada de la valeur du service des femmes dans l'armée mais les images de femmes guerrières ne correspondaient pas à la plupart des stéréotypes sexistes du milieu du siècle. Qu'en serait- il de l'unité de la famille, demandaient les sceptiques, si les femmes aussi partaient servir leur pays ? Le Service féminin de l'Armée canadienne Deux raisons principales balayèrent les doutes concernant le service militaire féminin. Tout d'abord, la pénurie d'effectifs et, ensuite, deux années de défaites des Alliés, qui avaient contribué à changer les mentalités. [...]
[...] Votre tâche accomplie, votre objectif atteint, nous sommes confiants que vous ferez profiter vos familles et vos communautés de ce même esprit, de l'enthousiasme dont vous avez fait preuve dans l'Armée vous souvenant toujours qu'en tant que citoyennes de ce grand pays vous avez une responsabilité égale dans la paix comme dans la guerre Quoiqu'il en soit, et en dépit du désir de nombreuses femmes de demeurer dans l'armée, les autorités jugèrent qu'on avait plus besoin des services des femmes en tant de paix et le Service féminin de l'Armée canadienne fut dissout le 30 septembre 1946. En un peu plus de cinq ans Canadiennes avaientt servi au sein du CWAC. Il restait dans les mémoires qu'elles avaient été des soldats efficaces et compétents à tous égards. Plus tard, leur exemple permit l'intégration des femmes dans les forces armées canadiennes. Bibliographie Auger, Geneviève et Raymonde Lamothe. [...]
[...] Le Service féminin de l'Armée canadienne pendant la 2nde guerre mondiale Avant 1939, des Canadiennes avaient servi comme infirmières lors de la Rébellion du Nord-Ouest (1885), de la guerre des Boers (1899-1902) et de la Première Guerre mondiale (1914-1918). En 1918, l'état-major de l'armée à Ottawa envisagea l'organisation d'un Service féminin auxiliaire de l'Armée canadienne pour assurer le soutien administratif des forces d'outre-mer, mais la guerre prit fin avant que cela ne se concrétise. Vingt ans plus tard, quand la tension internationale monta, un groupe de femmes de Victoria forma une organisation qui en vint à être connue sous le nom de British Columbia Women's Service Corps. [...]
[...] L'enrôlement Les femmes s'enrôlaient dans le Service féminin de l'Armée canadienne pour une multitude de raisons communes à celles des hommes. Certaines le faisaient par patriotisme, d'autres pour suivre leurs amies, et d'autres encore pour l'aventure. Cependant, avant de s'engager, il fallait répondre à certains critères. Les éventuelles recrues devaient être en excellente santé, mesurer au moins cinq pieds et peser au moins 105 livres1 ou, à 10 livres près, le poids normal établi dans les tables médicales pour différentes grandeurs ne pas avoir de personnes à charge, avoir effectué au moins une 8ème année2, être âgées de 18 à 45 ans, et être sujettes britanniques, comme l'étaient les Canadiens à l'époque. [...]
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