Le 21 octobre 1805, par une tactique mise en œuvre par le général Nelson, l'Angleterre assure sa victoire lors de la fameuse bataille navale de Trafalgar contre les Espagnols, malgré son nombre inférieur d'effectifs. Cette bataille marque le début de la suprématie anglaise dans le monde, car elle lui permettra de rester l'unique puissance maritime jusqu'à la Première Guerre mondiale en 1914.
L'Angleterre victorienne est née le 20 juin 1837, lorsque la jeune reine Victoria alors âgée de 18 ans monte sur le trône d'Angleterre. Étant jeune, cette dernière n'a pas beaucoup d'expérience, elle s'affirme néanmoins rapidement par son caractère dynamique et sa personnalité volontaire. C'est ainsi qu'apparaît le « victorianisme » caractérisé à la cour par la vertu du travail, la respectabilité ainsi que l'honnêteté. Ces derniers, instaurés par Victoria et Albert caractériseront les bouleversements sociaux, politiques ainsi qu'industriels de l'Angleterre du 19e siècle.
La révolution industrielle qui secouera le pays pendant plus d'un siècle débute avec l'invention des machines à tisser et à filer qui mèneront au développement massif de l'industrie du textile anglais, qui fera sa richesse pendant plus d'un siècle. Rapidement, l'Angleterre va donc devenir une puissance économique, financière, politique et sociale surpassant de loin ses voisins européens.
Nous verrons donc comment l'avancée industrielle du Royaume-Uni au siècle victorien a fait du pays l'atelier du monde ainsi que l'instrument de sa domination planétaire. Tout d'abord, nous étudierons l'essor industriel du pays puis les différents aspects de sa puissance et enfin nous ferons une remise en cause du modèle britannique et introduirons son déclin.
[...] En outre, des Lois sur le Blé, font monter le prix du pain, alimentant la grogne populaire. De plus, la monarchie perd beaucoup de son prestige auprès du peuple. En 1811, le roi George III est officiellement déclaré fou, et son fils qui devient régent puis roi en 1820 n'a pas la sympathie de la population qui est exaspérée par sa frivolité. Les radicaux ne peuvent que profiter de cette faiblesse du pouvoir, d'autant plus que la femme du roi George IV s'est ralliée à leur cause. [...]
[...] Les Anglais vont en conquérir une partie de ces territoires en 1844. Encore aujourd'hui, des tensions fortes existent entre les différentes ethnies du pays : descendants des Boers, des colons anglais, et populations locales, sans compter les populations immigrées qui subissent des discriminations importantes. L'Afrique du Sud fut à l'ouverture du canal de Suez en 1869 une moindre préoccupation. En 1880, le continent africain est le seul continent ou l'expansionnisme colonial anglais marque un arrêt. L'esprit colonial : Les colonies de peuplement connurent un développement des libertés politiques, qui est caractéristique du colonialisme anglais. [...]
[...] Même si les bobbies (les policiers londoniens) sont créés en 1829, ils ne sont qu'environ 15000, ce qui n'est pas suffisant. Les préoccupations des riches Londoniens sont totalement différentes de celles des populations ouvrières comme le dit Flora Tristan femme de lettres françaises socialiste: On passe de cette active population de la Cité qui a pour unique mobile le désir du gain, à cette aristocratie hautaine, méprisante, qui vient à Londres, deux mois chaque année, pour échapper à son ennui et faire étalage d'un luxe effréné, ou pour y jouir du sentiment de sa grandeur par le spectacle de la misère du peuple ! [...]
[...] Ce sont ainsi des diplômés des grandes universités du pays qui accèdent aux plus hautes responsabilités. Ces réformes amenèrent l'Angleterre vers une stabilité institutionnelle, soutenue par trois piliers qui s'équilibrent, formant le modèle de Westminster siège du Parlement. En premier lieu, on compte le Parlement. En effet, même si la chambre des Lords garde un pouvoir important, la chambre des Communes a un pouvoir avec lequel il faut compter. La chambre des Communes renversa le gouvernement en place à 10 reprises entre 1832 et 1867. [...]
[...] C'est une pétition qui réclame notamment le suffrage universel (masculin) ou le scrutin secret. La reine Victoria était alors dans les premières années de son règne. Trois pétitions furent apportées à la chambre des Communes mais aucune ne fut prise en compte. La première en 1839 récolta signatures, son refus déclencha des émeutes, à Newport notamment ou la sanglante répression fit 14 morts. La seconde en 1842 rassemble 3 millions de signatures, et son rejet entraina des grèves, réprimées de la même façon. [...]
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