Mon travail consiste à démontrer le rôle qu'ont joué les différents médias dans trois processus historiques que sont : premièrement le coup d'état militaire en Argentine le 24 mars 1976, deuxièmement la révolution au Pérou entre 1968 et 1978, et troisièmement le coup d'état qui eu lieu au Chili le 11 septembre 1973. Pour chacune des parties, je vais commencer par une brève explication purement historique pour que vous sachiez exactement ce qui s'est déroulé ; ensuite il y aura une deuxième partie qui sera sur le rôle qu'ont joués les médias dans cette partie de l'histoire proprement dite. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, je vais brièvement vous expliquer ce qu'est un média ainsi que le ou les différents rôles qu'il peut jouer car cela me parait indispensable pour comprendre quelle influence les médias peuvent avoir autour de nous. Ensuite je vous exposerai l'aspect des médias en Amérique latine ; je m'attarderai sur la radio, la télévision et la presse écrite car aux périodes que je vais traiter dans ce travail, seuls ces médias existaient ou ont eu une influence (ou pas) dans ces trois pays.
[...] La réouverture de cette revue apparaît comme l'application logique du statut. On remarque une certaine diversité dans la sélection et la présentation de l'information, et dans l'ensemble les journaux ont un peu changé car il y a d'avantages de commentaires, d'éditoriaux et d'informations sur les secteurs populaires. On peut donc dire que la presse péruvienne connaîtra une période d'ouverture, qui coïncide avec une poussée de gauche en 1974-1975 [ ] mais cette embellie éphémère ne peut masquer l'échec global de la réforme.»[33] En effet, la liberté de la presse était menacée de différentes façons : d'abord par l'obligation de rester dans le cadre des paramètres de la révolution ; ensuite à cause de la création du Bureau Central d'Information (O.C.I.) qui sélectionnait les nouvelles avant de les envoyer aux journaux et de plus, il y joignait des instructions quant à la manière dont il fallait traiter l'information. [...]
[...] Elle a d'ailleurs rangé le péronisme dans le camp du totalitarisme. A la veille du coup d'État, La Prensa juge que l'inflation, la violence, la baisse de productivité sont encouragées par [ ] ceux qui gouvernent de la manière la plus irresponsable qui soit Ce quotidien appuie donc et justifie le coup d'État car il n'y a pas de solution pouvant venir du monde politique. Les militaires seraient donc le seul recours possible. Après le coup d'État, la mise en place de principes et de directives auxquels devront se soumettre les moyens de communication de masse en Argentine ne semble pas poser trop de problèmes ni d'indignation (du moins dans la presse). [...]
[...] On pouvait donc établir une relation entre la dépendance des médias dominants et les opinions politiques des personnes. Dans le cas du Chili, on peut donc effectivement dire que la presse a joué un rôle de propagande et a été l'outil des militaires pour effectuer ce coup d'État. La presse a totalement été manipulée dans le but de la réalisation et de l'acceptation de ce coup d'État Conclusion Je pense que de manière générale, il est évident que les médias ont effectivement joué un rôle dans ces différents processus politiques. [...]
[...] ANDREU Jean, BATAILLON Claude, GILLET DAUBIN Myriam, GOLOBOFF Gerardo Mario, LAGARDE Pierre, ROA BASTOS Augusto, VAN EEUWEN Daniel, Communications de masse en Amérique latine Editions du CNRS, Paris p.6. Ibid, p.11. Ibid., p.7. Ibidem. Ibid., p.10. COICAUD Jean-Marc, op.cit., p.72. Ibid., p75. Ibid., p.82. Communications de masse en Amérique latine op.cit., p.28. [...]
[...] Le 11 septembre 1973, le Général Pinochet [qui a pris le commandement de l'armée] met un terme sanglant à l'expérience de gouvernement d'Unité populaire de Salvador Allende. Le président Allende mourra dans le palais de la Moneda et des milliers de syndicalistes, militants des organisations de gauche, sont emprisonnés, torturés, exécutés. Dans tous les pays, l'opinion est bouleversée de voir les stades transformés en camps de détention Au nom de valeurs démocratiques, les libertés que Allende s'était fait un devoir de restaurer et de préserver ont été abolies. Le rôle des médias a été un des facteurs déterminants dans la préparation du putsch. [...]
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