A l'orée de la Seconde Guerre mondiale, un nouvel ordre mondial se préparait avec à sa tête deux superpuissances, les États-Unis et l'Union soviétique. Une nouvelle guerre commençait, une guerre d'un nouveau genre, une guerre sans affrontements, une guerre qui aurait le potentiel de détruire la planète entière si par malheur un des deux côtés décidait de déclencher les hostilités, c'était la Guerre froide.
Le continent européen était le théâtre des débuts de la Guerre froide, les frontières étaient définies, le "rideau de fer" s'était abattu sur les territoires sous contrôle soviétique et les partis communistes de l'Europe entière se préparaient pour la révolution internationale.
Afin de contrer cet expansionnisme soviétique, le président des Etats-Unis d'Amérique, Harry Truman avait mis au point en 1947 une doctrine d'endiguement qui avait également pour but de permettre à l'Europe occidentale de résister aux pressions communistes (externes et internes). Avec la "doctrine Truman", les Etats-Unis pouvaient enfin venir en aide aux Européens, d'abord sous forme économique et financière, puis sous forme militaire.
En effet, le plan Marshall et l'Alliance atlantique, s'inscrivait dans un effort de restauration et d'unification de l'Europe. C'est cette double finalité - défense et stabilisation ? qui caractérisa dès l'origine l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. Cette Organisation, qui avait été créée pour pallier l'incapacité de l'ONU d'assurer la paix mondiale (due aux vétos soviétiques) et pour protéger les Européens d'un relèvement potentiel de l'Allemagne et de la menace soviétique, a vu le jour à la suite d'événements importants en 1948 (le coup de Prague du 12 mars, la création de l'Union de l'Europe Occidentale le 17 mars et le blocus de Berlin qui commence le 24 juin) (...)
[...] Le contentieux principal étant le Commandement Sud (Naples). Ainsi, malgré le fait que chaque tentative de réintégrer la France dans le commandement intégré se soit soldée par un échec, sur le plan militaire et logistique, la réintégration était quasiment complète (surtout grâce à la coopération durant les conflits aux Balkans). Ce fut donc, principalement pour des raisons politiques que la France n'avait pas réintégré le commandement militaire. Le président Sarkozy a donc décidé pour des raisons pragmatiques d'officialiser le retour de la France dans le commandement militaire intégré (qui était de facto une réalité sur le terrain) sans demander une réforme en contrepartie car cela aurait pu encore une fois se solder par un échec. [...]
[...] Ce fut la première mission de maintien de la paix pour l'Alliance Atlantique. La France était fortement impliquée dans les opérations de l'OTAN en Yougoslavie (IFOR, SFOR) mais également durant l'opération Althea de l'EUFOR qui dura jusqu'à décembre 2005 et qui se voulait une preuve de la volonté européenne de créer une PESD crédible. Le commandement Sud et le retour partiel de la France dans l'OTAN Mais les questions de leadership et de logistiques qui sont toujours d'actualités posent le problème de la faisabilité de la réintégration. [...]
[...] Et c'est un événement encore plus critique qui va conduire à la création de l'Alliance Atlantique. La crise de Berlin 1948 Le blocus de Berlin fut la première vraie crise de la Guerre Froide ayant le potentiel de déclencher une guerre entre les deux blocs. Les puissances occidentales (Etats-Unis, Royaume-Uni et France) ayant décidé de créer une Tri-zone et de reformer l'économie allemande (sur le territoire qu'ils occupaient) afin de mettre en circulation la nouvelle monnaie (le Deutsche Mark), le 18 juin 1948, provoquèrent une réaction inattendue de la part de Staline. [...]
[...] C'est la question à laquelle nous allons essayer de répondre dans ce travail. Tout d'abord nous allons revoir brièvement les évènements majeurs de l'histoire de l'OTAN, c'est-a-dire, sa création après la Seconde Guerre Mondiale, les crises auxquels elle a du faire face, le retrait de la France en 1966, le rapprochement après la dissolution du bloc soviétique et enfin retour le de la France en 2009. I. Les débuts 1.1 : 1945-1949 : l'expansion du communisme : une Europe menacée La chute des pays d'Europe de l'est et centrale et la montée du communisme dans les pays d'Europe occidentale (France et Italie) L'une des raisons principale pour lesquelles les états-uniens ont décidé de mettre en œuvre une alliance atlantique était la menace communiste en Europe de l'Ouest. [...]
[...] VAISSE Maurice, MELANDRI Pierre et BOZO Frédéric, La France et l'OTAN : 1949-1996, page 39. http://lewebpedagogique.com/grunen/blocus-de-berlin-1948-1949/ http://www.nato.int/archives/1st5years/fr/chapters/1.htm HAINE Jean-Yves, Les États-Unis ont-ils besoin d'allies ? , page 100. Ibidem, page 100. MONGRENIER Jean-Sylvestre, La France, L'Europe, L'OTAN, page 26. http://www.linternaute.com/histoire/motcle/1175/a/1/1/guerre_de_coree.shtml MONGRENIER Jean-Sylvestre, La France, L'Europe, L'OTAN, page 33 HAINE Jean-Yves, Les États-Unis ont-ils besoin d'allies ? , page 125. [...]
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