France, Allemagne, relation, paix, guerre, diplomatie
La France et l'Allemagne ont appartenu à un même ensemble sous Charlemagne : l'Empire d'Occident carolingien. Mais cet Empire a été séparé en trois par le traité de Verdun en 843 et a donné naissance à deux grands ensembles.
À l'aube du XIXe siècle, l'Allemagne demeure morcelée en centaines de petites principautés indépendantes regroupées dans une vaste organisation moyenâgeuse : le Saint-Empire romain germanique, le Premier Reich. Une grande partie du XIXe siècle « pluri-allemand » sera animé par la lutte entre deux factions : d'un côté les nationalistes libéraux qui luttent pour une représentation démocratique des citoyens et contre le morcellement des États allemands ; et d'autre part, les partisans des monarchies autocratiques comme la Prusse.
La première Révolution française (1789-1815) fera naître, par réaction, un puissant nationalisme allemand ; les deux autres Révolutions françaises (1830-1848) consolideront le nationalisme allemand; et la chute du Second Empire français (1871) permettra de consacrer en apothéose le rêve national allemand. Le Deuxième Reich est proclamé en 1871 dans la galerie des Glaces du palais de Versailles. L'Allemagne a enfin réussi à s'unifier et est plus puissante que jamais.
C'est donc à partir de la fin de cette guerre franco-prussienne (1871), que nait une réelle relation entre les deux pays, entrecoupés de guerres, de réconciliations et désormais d'échanges intenses. Une relation basée sur le « je t'aime moi non plus » !
[...] Le but des Allemands : encercler l'armée française. Le commandement français ayant deviné la stratégie voit là l'occasion d'attaquer les Allemands sur leur flanc. Des renforts sont envoyés de Paris grâce à la réquisition de taxis parisiens. C'est la bataille de la Marne septembre). Après quatre jours de combats acharnés, les armées allemandes sont stoppées et reculent. Mais la bataille n'est en rien décisive. L'ensemble des forces allemandes se replie sur l'Aisne puis se fixe le long des Ardennes. Au front, les deux armées adverses sont immobilisées face à face sur une ligne continue de 780 kilomètres, allant de la mer du Nord à la Suisse. [...]
[...] Les relations franco-allemandes : leur construction de 1871 à nos jours Introduction Mon mémoire sur les relations franco-allemandes commencera en 1871. En effet précédemment les deux territoires n'étaient pas les pays que nous connaissons maintenant ! La France et l'Allemagne ont appartenu à un même ensemble sous Charlemagne: l'Empire d'Occident carolingien. Mais cet empire a été séparé en trois par le traité de Verdun en 843 et a donné naissance à deux grands ensembles. À l'aube du XIXe siècle, l'Allemagne demeure morcelée en centaines de petites principautés indépendantes regroupées dans une vaste organisation moyenâgeuse : le Saint-Empire romain germanique, le Premier Reich. [...]
[...] Une certaine continuité l'emporte pourtant, mais des divergences apparaissent dès 1999 sur : - la question de la part allemande dans le financement de la politique agricole commune : l'Allemagne aurait souhaité, sans l'obtenir, une baisse de sa participation, qui profite largement à la France. Le problème est toujours posé. - Elle affirme également avec plus de force son choix en faveur d'une plus forte intégration européenne, dans le cadre de la réforme des institutions européennes étudiée par la Convention présidée par Valéry Giscard d'Estaing. - L'élargissement de l'Union Européenne, pour lequel l'Allemagne souhaite une adhésion rapide des pays candidats. [...]
[...] Schröder ont trouvé un compromis : l'Allemagne s'engage à ne pas demander de modifications de la PAC avant 2013, et en échange la France appuie les réformes institutionnelles voulues par l'Allemagne. Ainsi lors des travaux sur une Constitution Européenne, les deux pays ont travaillé en étroite collaboration et leurs propositions communes ont fortement contribué au succès de la Convention. Le 29 octobre 2004, les vingt-cinq pays membres signent le Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Entre temps, les deux pays ont également eu l'occasion de faire front commun sur la scène internationale. En effet, alors que les Etats-Unis présidés par G.W. [...]
[...] Le CDU souhaite elle aussi une migration règlementée et choisie. Ce système apparaît dans les rangs de la CDU comme plus juste et surtout nécessaire pour contrer les problèmes d'intégration grandissante auxquels les États membres de l'UE doivent faire face. Il ne suffit plus en effet d'être né dans un pays pour s'intégrer pleinement dans sa société : en Allemagne, les jeunes d'origine migratoire ont de plus en plus de difficultés à accéder à une bonne formation, ce qui réduit leur perspective de trouver un bon emploi par la suite. [...]
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