Culture populaire, culture japonaise, manga, Goldorak, Albator, Candy, Club Dorothée, Disney, animation japonaise, Ken le Survivant, Ulysse 31, japanimation, Pokémon, Princesse Mononoke
Comment la culture populaire japonaise, des mangas et de l'animation, s'impose-t-elle progressivement sur les écrans français dès les années 1970, avec des périodes creuses et des impasses, jusqu'à devenir une référence culturelle de grande ampleur de nos jours ?
[...] Les productions japonaises posent également des problèmes d'adaptation et de traduction. C'est le cas de Ken le Survivant, qui reste trop violent pour la majeure partie du public, même traduit avec un ton adouci. Dans le même temps, on pourrait parler de « contre-attaque française » avec l'arrivée en France de coproductions franco-japonaises : Ulysse 31, Les Mystérieuses Cités d'or, Inspecteur Gadget, qui remplacent les animés purement japonais. Dès 1980, il n'y a que très peu de mangas publiés en France. [...]
[...] Mais, en 1997, la mort du Club Dorothée, symbole de l'animation japonaise en France, porte un coup au marché de l'animé, de même que la réglementation contre la violence à l'écran. Début 2000, suite au succès de Pokémon, et des films d'animation au cinéma, tels que Princesse Mononoke, les relais commerciaux et médiatiques en France confèrent une place de plus en plus importante aux mangas et animés japonais. Le développement d'Internet rend possible un accès rapide et simplifié aux animés, et rend possible certains phénomènes de masse, tels que celui lié à Pokémon. On pourrait même parler d'une certaine appropriation de la culture japonaise avec le manga français Radiant. [...]
[...] La réception de la culture populaire japonaise en France de 1970 à nos jours : manga et animation Problématique Comment la culture populaire japonaise, des mangas et de l'animation, s'impose-t-elle progressivement sur les écrans français dès les années 1970, avec des périodes creuses et des impasses, jusqu'à devenir une référence culturelle de grande ampleur de nos jours ? Plan détaillé En France, contrairement au Japon, les animés, c'est-à-dire les dessins animés japonais, se développent avant les mangas, dans les années 1970 "Goldorak", "Albator", "Candy" : tous les genres d'animés reprennent des mangas japonais À la fin des années 70, avec la revue Le Cri qui tue, Atoss Takemoto lance le manga en France : immense succès dans les années 80 Le célèbre Club Dorothée permet à l'engouement pour l'animation japonaise d'exploser, avec des dessins animés japonais diffusés, moins coûteux que les américains ou européens. [...]
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