Nous allons suivre l'évolution du radicalisme et de son parti tout au long de cette IIIème république. Après avoir clarifié sa politique, nous verrons ce qu'était le radicalisme avant le parti radical, prémisse à l'apogée du véritable parti radical de 1901. Nous terminerons par la période où le parti est dit des 'deux Edouard', (Herriot et Daladier) allant jusqu'à la chute de la IIIème république en juin 1940
[...] Elle va dans le sens de la coopération internationale et du pacifisme. Briand détient à cette époque le ministère des affaires étrangères (de 1925 à1932) et adopte cette politique. Avant lui, Herriot, avec l'initiative du protocole de Genève, s'est acquis la réputation d'un champion de la paix et de l'entente internationale. Le parti radical, lui, adhère pleinement à l'esprit de Genève qui ne résistera pas aux premières secousses de la crise des années 30 L'échec du Cartel Il a pour origine, tout d'abord, la promesse de retour à l'orthodoxie laïque d'avant. [...]
[...] Le radicalisme sur la défensive (1909-1913) Les élections de mai 1910 sont pour les radicaux un combat difficile. On évoque de nombreuses alliances entre socialistes et modérés prenant les radicaux en tenailles. Ils perdent du terrain notamment dans les vieilles terres républicaines du midi au profit des socialistes. Le 30 juin, Caillaux devient président du conseil. Il annonce que son ministère gouvernera insistant dons sur le laxisme de Briand son prédécesseur. Il prône une politique extérieure pacifiste en négociant avec l'Allemagne après le coup d'Agadir en 1911. [...]
[...] Ils participent aux ministères de la législatures 1889- 1893. Les radicaux d'extrême gauche sont affaiblis par la retraite de Clemenceau, écarté du parlement par le scandale de Panama de 1893 à1902. Cette crise révèle les liens entre le monde de l'argent et celui de la politique et permet cependant un certain assainissement des mœurs parlementaires. Cette crise assurera un renouvellement important de la classe politique. D'autre part, l'affaire de Panama a encouragé les radicaux à préserver leur identité en continuant leur lutte anticléricale. [...]
[...] Suivent 15 mois de crise permanente à la fois politique et financière. La chute du franc prend des proportions catastrophiques. Caillaux, rappelé en 1926 aux finances réclamera le droit de légiférer à ce sujet. La faillite du Cartel engendre une opposition croissante entre la droite et la gauche quant aux résolutions des problèmes financiers. Il est difficile de gouverner à gauche dans le contexte de l'après guerre, dominé par les enjeux économiques et financiers. Radicaux et socialiste ne furent pas capables de définir une politique financière commune efficace. [...]
[...] Un politique anticléricale L'action essentielle du gouvernement concerne ses rapports avec l'église. Il engage la lutte contre le clergé régulier. En 1902, Combes fait fermer plusieurs milliers d'établissements congréganistes, ce qui lui vaut le soutien du peuple de gauche. Il désire également maintenir le Concordat permettant à l'état de contrôler le clergé séculier par les nominations des évêques. Sa politique conduit à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, inévitable, compte tenu de l'intransigeance du pape Pie X. La rupture avec le Vatican a lieu en 1904. [...]
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