On peut dégager un ensemble de croyances partagées par les hippies, constituant l'ossature du «flower power» : la vie en communauté, la musique, les drogues, les philosophies orientales, une approche nouvelle des relations humaines fondée sur la paix et l'amour : «Peace and Love». Le rêve du mouvement hippie se résume à changer la société à travers un mode de vie marginal et alternatif. Les grands moments du mouvement hippie furent parfois politiques, mais le mouvement en resta le plus souvent aux aspects culturels, par exemple avec les festivals rock de Monterey du 16 au 18 juin 1967 et de Woodstock en août 1969, les films Easy Rider (de Denis Hopper, 1968) ou More (de Barbet Schroeder, 1969, avec la musique de Pink Floyd).
Le mouvement se répandit rapidement dans les autres pays anglo-saxons et les pays nordiques, où il influença le mouvement anti-autoritaire européen comme les squatters d'Amsterdam, la création de communautés ou encore la création en 1968 du mouvement pacifiste Youth International for Peace (« jeunesse internationale pour la paix »). Ils connurent leur apogée un peu partout dans le monde après mai 68, et déclinèrent vers la fin des années 70. Ils laissèrent la place aux punks, qui étaient des mouvements plus violents des années 80.
Aussi, nous aborderons les facteurs de la naissance de ce courant, leur philosophie marginale et surtout nous verrons l'impact du mouvement sur la société...
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[...] Festival de Woodstock Leur médiatisation La presse, la radio et la télévision ont jugé le mouvement hippie comme un phénomène de société. Au départ on l'a classé sous Problèmes politiques et sociaux ensuite certains journalistes se sont intéressés au courant en essayant d'analyser le mouvement contestataire marginal. Certaines grandes plumes se sont intéressées aux hippies comme le célèbre écrivain François Mauriac, dans ses Bloc-notes, dit, en parlant de Mai 68, éprouver une certaine sympathie pour ces jeunes contestataires : . [...]
[...] C'est ce qu'ils appelaient une ambiance «psychédélique Les principales drogues consommées par les hippies étaient la marijuana et le haschich et parfois le LSD, la mescaline et autres acides hallucinogènes. Leur but était de méditer à travers ces paradis artificiels, d'élargir leur conscience, de "sortir de son corps". Ces drogues faisaient partie de leur culture et de leurs habitudes. La musique était ce qu'il y avait de plus important pour les hippies, tout commence au début des années 60 grâce au Beatles ou encore Joe Cocker. Il s'agissait d'une musique plus libre mais aussi plus sentimentale. [...]
[...] Ils remettaient notamment en question les rapports de l'homme à la femme et de l'élève à son maître. Le mouvement hippie se caractérise aussi par l'émancipation de la femme. En effet, la femme veut pouvoir faire ce qu'elle veut dans ce monde créé par les hommes et pour les hommes. Elle désire être l'égale de l'homme par exemple pouvoir fumer, conduire, s'habiller comme elle veut. Ces féministes ont beaucoup apporté aux femmes occidentales d'aujourd'hui. En effet, sans elles, les femmes ne seraient peut être pas aussi émancipées. [...]
[...] Cela se remarque surtout dans leur comportement, dans leur façon de penser et dans la musique qu'ils écoutent. Ces jeunes auraient aimé vivre à cette époque et ils auraient surtout voulu assister à de grands événements typiques du mouvement hippie tels que Woodstock. Conclusion Quels sont les aspects les plus marquants du mouvement hippie ? Le mouvement hippie est tout d'abord socio-culturel, et il a profondément influencé les sociétés occidentales des sixties-seventies surtout en matière de cinéma, de poésie et de vêtements. [...]
[...] Ils en avaient marre de cette fausse pudeur. Ainsi, un jour, lors d'une manifestation, un jeune homme brandit une pancarte avec ce slogan pacifiste devenu si célèbre : Faites l'amour, pas la guerre ! Les principaux modèles des hippies étaient Martin Luther King, pour son engagement contre le racisme et Gandhi, pour sa philosophie utopique et non violente au sujet de la résistance passive. Les hippies estimaient que la seule relation possible entre les humains était l'amour Un engagement politique contre la guerre du Vietnam De nombreux hippies, surtout américains, militaient pour que la guerre au Vietnam cesse rapidement. [...]
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