Quelques sœurs des monastères dominicains français antérieurs à la Révolution ont pu reprendre la vie commune au début du XIXe siècle : Nay, Langeac, Paris (Rue de Charonne), Langres. Mauléon est la première fondation faite avec des sujets qui n'avaient jamais vécu dans un monastère avant 1792. Il joua un rôle de premier plan pour l'essor de la vie dominicaine féminine en France et au-delà, au XIXe siècle. Il est à situer dans le cadre de la restauration de l'Ordre dominicain en France par Lacordaire et plus précisément dans le contexte de la tension qui opposait les fils de Lacordaire et aboutit à la création de trois provinces. C'est dire que l'étude du monastère de Mauléon apporte des indications précieuses pour la connaissance non seulement de la vie des moniales dominicaines au XIXe siècle, mais aussi de celle des frères.
Le livre Un cloître dominicain a donné un aperçu de l'histoire du monastère de Mauléon. Mais il renseigne sur le souvenir des commencements et sur la dévotion des sœurs envers la fondatrice plus que sur l'histoire elle-même, telle que les archives permettent de l'approcher. C'est donc une lecture à frais nouveaux que le présent travail se propose, avec quelques questions en filigrane : peut-on entrer dans une intelligence renouvelée de la querelle des observances, apparue en France au XIXe siècle ? Quelles ont été ses répercussions sur l'ensemble de l'Ordre ? Qui était la fondatrice de Mauléon, Mère Marie Agnès [Romeline Lassalle], considérée comme une sainte par certains et comme un partisan intransigeant de l'observance par d'autres ? Quelles étaient les relations du monastère de Mauléon avec la province de Lyon ? Ce monastère serait-il — comme la transmission par le bouche-à-oreille l'a insinué — une antenne de cette province, réputée pour son observance, sur le territoire de la province de Paris, puis de Toulouse ? Et qui était le célèbre dominicain de Lyon, le P. Potton , si étroitement mêlé à l'histoire de Mauléon ? Peut-on l'identifier purement et simplement au portrait que l'on en fait habituellement : un Père qui aimait les lois, les pénitences, qui avait une vision réductrice de la vie dominicaine et contribua à enfermer les moniales dans des cadres rigides par des constitutions légalistes et théoriques ? Et qu'en était-il en réalité du rayonnement qu'a connu le monastère de Mauléon ?
Lecture à frais nouveaux, car un millier de lettres contenues dans les archives de Mauléon n'ont jamais été dépouillées de façon systématique.
[...] Maestro Generale dell'Ordine Nostro addì 19 Marzo 1868 e pubblicato nel Libro delle Costituzioni dei Frati Predicatori stampato a Parigi nel 1872. Ad ogni Capitolo fa seguire il relativo Commentario, che spiega praticamente il Testo; aggiunge le ordinazioni della S. Sede Apostolica, e quelle dei Capitoli Generali dell'Ordine risguardanti le Monache. E benché l'Autore in far questo, si sia servito delle Costituzioni ad uso delle Suore di voti semplici pubblicate in lingua Francese nel 1878, tuttavia le ha in gran parte ristrette e in parte aumentate secondo che richiedeva la materia. Tanto le spiegazioni quanto le Ordinazioni della S. [...]
[...] [176] Récit transmis par les dominicaines du Rosaire perpétuel. [177] Parmi ces postulantes se trouvait la cousine du P. Chardon. [178] Cahier des usages primitifs. [179] Chaque sœur devait passer une heure de garde au chœur en récitant le Rosaire. Et les sœurs se relayaient nuit et jour. [180] Ce texte a été écrit par une sœur du Rosaire perpétuel longtemps après les événements. En 1862, le P. Potton n'avait encore aucun rôle de direction à Mauléon. [181] M. Marie-Thérèse-Élie de Jésus, prieure du Carmel de Pau. [...]
[...] Ce qui fait la santé, c'est un bon régime continu. Diminuez-le : cela ira six mois : et ensuite, tout se détraquera, et il faudra des années peut-être, pour remettre, et les santés, et l'observance, si l'on y parvient. Économisez sur tout le reste ; je dirai toujours Deo gratias. Mais pour l'amour de Dieu, donnez à vos filles la nourriture et la boisson. Tant que vous ne serez pas dans la misère, il ne faut pas toucher à cela ; et il est ridicule de dépenser f. [...]
[...] Il faut penser que c'étaient là seulement de petites caresses agréables, et que, si vous aviez eu plus de courage, Jésus aurait permis aux créatures de vous traiter beaucoup plus rudement, comme il l'a fait pour ses apôtres, qui ont été emprisonnés, enchaînés, condamnés, battus de verges, et enfin pendus, écorchés, crucifiés. Ô sœur Agnès ! que ce que vous avez souffert est peu de chose, en comparaison de tout cela, et en comparaison de ce que Jésus a souffert pour vous ! [...]
[...] Il a toujours été très très bon pour vous et pour votre couvent, depuis 1862, époque (déjà lointaine) où j'ai pris, pour la première fois, le chemin qui mène aux Pyrénées. Il semble qu'avant de quitter ce monde il ait voulu vous donner des témoignages, plus touchants encore, de sa tendresse paternelle : car, à son âge, et avec sa faiblesse présente, cette visite était pour lui bien difficile. Les bonnes paroles et les encouragements qu'il y a joints vous l'ont rendue doublement précieuse. [...]
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