Officiellement, la cause de la guerre franco prussienne déclarée le 19 juillet 1870 tient à la dépêche d'Ems du 13 juillet 1870, aboutissement d'une crise diplomatique entre les deux pays provoquée par la candidature du cousin du roi de Prusse au trône d'Espagne vacant depuis 1868 . Bismarck le chancelier du roi Guillaume Ier de Prusse depuis 1862, pousse Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, cousin du roi à prétendre au trône. Le risque d'une alliance prusso-espagnole fait réagir Napoléon III. Cet événement ravive les tensions franco prussiennes qui existent depuis 1815, date de la première invasion prussienne dans le pays. La crise est pourtant près de se résoudre par la négociation, la France finissant par obtenir satisfaction sur le retrait de la candidature Hohenzollern. Mais l'entrée en guerre se fait sur une question d'honneur, après la publication par Bismarck d'une dépêche du roi de Prusse orientée en un sens insultant pour l'ambassadeur de France Benedetti. En effet, la cause profonde du conflit tient à une manœuvre politique du chancelier prussien qui pense qu'une guerre et une victoire sur la France cimenteraient définitivement l'unité de la confédération germanique.
En 1868, en prévision d'une guerre après le renforcement de la Prusse suite à Sadowa, le maréchal Niel tente par sa réforme du recrutement et l'institution d'une garde mobile, de renforcer les effectifs de l'armée française et d'améliorer ses structures et son armement. Napoléon III lui même est favorable à cette réforme, mais celle-ci se heurte au corps législatif. Maintes fois modifiée, la loi Niel est complètement dénaturée et, faute de crédits suffisants, la Garde nationale mobile est encore à peine organisée. Le successeur de Niel au ministère de la Guerre, le maréchal Leboeuf, ne parvient pas à reconstituer l'armée française déjà entamée par l'expédition au Mexique et dispersée en Algérie et à Rome. Mais, en à peine un an au ministère, il pouvait difficilement faire mieux que Niel et surtout Randon qui avait été ministre de la guerre bien plus longtemps que lui (1859-1867) sans parvenir à obtenir un renforcement de l'armée. Au final, Niel. ne peut réunir en France que 250 000 soldats contre 500 000 en Prusse.
[...] L'association en propose une seconde à la Commission Supérieure des secours ensuite approuvée par le ministre de la guerre[?]. Le 7 avril 73, un décret détermine que 200 frs d'allocation sont attribués à chacun des orphelins des armées de terre et de mer sur le reste de l'offrande nationale aux victimes de la guerre. Cette somme cumulée avec les intérêts annuels de leur est remise le jour de leur mariage ou de leur majorité (25 ans). Les allocations inscrites au nom d'orphelins qui viennent à décéder avant 25 ans ou leur mariage, sont réparties avec les intérêts entre les orphelines survivantes. [...]
[...] La Croix Rouge anglaise offre d'autre part frs. Des fonds parviennent des quatre coins du globe, de la Russie à la Hollande, en passant par l'Italie, la Belgique, les Etats Unis, l'Australie Rapport de la commission des finances de la Soc. Fr. de secours aux blessés des armées de terre et de mer, Paris, Imp. Nat AD61 [391] 23 H 1 : hôpitaux militaires : 1793-1941, A.M.A [392] 23 H 1 : Ibid [393] 23 H 1 : hôpitaux militaires : 1793-1941, A.M.A [394] Convention de Genève du 22 Août 1864, www.icrc.org [395] 23 H 1 : hôpitaux militaires : 1793-1941, A.M.A [396] http://mlt1870.chez.tiscali.frs/img/img_ambulance.htm [397] Rapport du ministère de l'intérieur en exécution de la loi du 4 avril 1873 relative aux tombes des militaires morts pendant la guerre, Paris ONAC [398] PLESSIX René (sous la direction de) l'Orne, de la préhistoire à nos jours, éditions J M Bourdessoules AD61 [399] Comprenant garçons, hommes mariés et veufs [400] 3 F1, recensement de la population, AMA [401] Sur un effectif moyen de la garnison de 500 hommes pendant l'année [402] R171/4, orphelins de guerre, AD61 [403] 3 E2-038/58, registre état civil, AD61 [404] 23 H 1 : hôpitaux militaires : 1793-1941, A.M.A [405] R171/4, orphelins de guerre, AD61 [406] 3 F1, recensement de la population, AMA [407] E dépôt 44/160, AM Mortagne [408] 3F1, Recensement 1872 population d'Alençon, A.M.A [409] 3F1, Recensement 1872 population d'Alençon, A.M.A [410] ROTH François. [...]
[...] Dans une lettre du 19 décembre 70 au président du Comité auxiliaire de la SISB, un exploitant agricole domicilié à Radon (Alençon) déclare avoir établi une ambulance dans sa ferme et s'apprêter à recevoir de 10 à 12 blessés qu'il doit chercher à Alençon avec ses voitures. Certains châtelains ouvrent une ambulance sur leurs terres. C'est le cas pour le château de Borgautier à Ferrières la Verrerie (Courtomer). Sur un total de 24 patients admis en son sein entre le 23 novembre 70 et le 3 juin 71, un seul décès est relevé des soldats ont des blessures à déclarer causées par des coups de sabre, des éclats d'obus, des coups de feu. Les autres ont été admis dans la structure en raison d'infections. [...]
[...] Certains ne craignent pas d'être directs. Le maire du canton de Gacé se déplace auprès du Général Von Bredow en résidence à Sées pour lui faire part de son impossibilité à payer l'impôt de frs réduit à malgré ce que (lui) a coûté le passage armé de h. D'autres, comme le maire de Bellou sur Huisne, préfèrent négocier. Celui-ci, s'adressant au commandant de l'armée allemande en résidence à Mortagne, explique que les frs. demandés représentent une somme énorme que celle-ci (la commune) ne peut payer N'ayant aucun emprunteur, il demande une réduction de l'impôt et un plus long délai à la commune qui se trouve vraiment dans un état d'épuisement complet.» Des réquisitions en nature ont été faites précédemment sur son territoire, d'un montant de 9567,90 frs[?]. [...]
[...] [453] E dépôt 495/163, A.C de Bellême, AD61 [454] R241/6, AD61 [455] E dépôt 20/76, A.C de Condé/Huisne, AD61 [456] R 225/1, dédommagement victimes de guerre, AD61 [457] Ibid [458] Ibid [459] R 246/4, AD61 [460] R 163/5, AD61 [461] R 163/5, AD61 [462] R 163/3, dommages armée française, AD61 [463] R 163/5, AD61 [464] R 160/1, AD61 [465] R 163/5, AD61 [466] R 163/5, AD61 [467] Ibid [468] Ibid [469] R 163/5, AD61 [470] R 163/5, AD61 [471] Ibid [472] Société Internationale de secours aux blessés Extrait du Journal de l'Orne du 18 août 70 Après les premiers revers de l'armée française, l'heure est plus que jamais au patriotisme. Le Chant des Francs Tireurs en première page appelle les hommes non mobilisés à prendre les armes pour défendre la patrie. Dans sa séance du 11 novembre 70, le Conseil Général vote un emprunt de frs pour la défense nationale. La population ornaise est invitée à y souscrire. Les versements s'effectuent en 5 obligations de et 500 francs émises au pair. [...]
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