L'Algérie est colonisée par la France depuis 1830. Elle a un statut particulier au sein de l'empire colonial français puisqu'elle est divisée en trois départements : l'Oran, Alger et la Constantine, et dépend du ministère de l'intérieur et non de celui de l'Outre-Mer ou des Affaires étrangères. Depuis le XIXe siècle, les colons s'installent en nombre croissant en Algérie, elle accueille en effet une forte population européenne : les pieds-noirs. En 1889, une loi fait de tout Européen né en Algérie un citoyen français. Le même droit n'est pas accordé aux autochtones avant 1944 à moins qu'ils renoncent à leur statut personnel (en abandonnant la religion musulmane).
Dès les années 30, des Algériens militent pour obtenir un État indépendant, éventuellement placé sous protection française, ainsi que l'égalité des droits avec les Européens. Le parti communiste algérien et le parti de Messali Hadj pour l'Union national, réclament l'indépendance du pays. En novembre 42, Alger devient la base arrière indispensable aux Forces Françaises Libres, ainsi que la capitale de la France libre. 500 000 combattants nord-africains participent à la libération du territoire ce qui incite les Algériens à demander le partage du pouvoir. Le nouveau leader du nationalisme est Ferhat Abbas qui signe en 1943 le Manifeste du peuple algérien dans lequel l'abolition de la colonisation française est réclamée, ainsi qu'une constitution garantissant liberté, égalité et participation effective des musulmans au gouvernement de l'Algérie.
[...] ( Entre les quotidiens français et les quotidiens algériens, le Général De Gaulle n'a eu aucun traitement de faveur : toute presse ayant aidé à la révolte a été interdite ! Son comportement a été tout autre vis-à-vis de la radio puisqu'il ne va pas tarder à se l'approprier ! Jusqu'au dimanche 23 avril, le putsch des généraux donnait alors l'impression de fonctionner parfaitement. Les soldats de quelques groupes armés s'étaient joints à la révolte, la presse algérienne appelait à rejoindre le clan des insurgés, la presse française évoquait déjà une défaite et les ondes radiophoniques restaient sous le contrôle des révolutionnaires ! [...]
[...] {Document 4 La Question} C'est le récit de cette détention qu'il fait ici. Il décrit les séances de torture dont il a été victime : Charbonnier venait de m'envoyer dans le corps la première décharge électrique. ( ) Je me tordais en hurlant et me raidissais à me blesser, tandis que les secousses commandées par Charbonnier, magnéto en mains, se succédaient sans arrêt. ( ) Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. [...]
[...] Le 8 mai 1945, l'indépendance est réclamée lors d'une première insurrection dans le Constantinois. Les répressions sanglantes et l'inaction du gouvernement français amènent les nationalistes algériens à adopter des positions plus radicales, Messali Hadj lance le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD). En 1954, des militants décident de passer à la lutte armée et forment le Comité Révolutionnaire d'Unité et d'Action (CRUA). Parmi eux, Mohammed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, et Ahmed Ben Bella forment le Front de Libération Nationale (FLN, pour ce qui est de la politique) et l'Armée de Libération Nationale (pour ce qui est militaire). [...]
[...] La jeune fille a eu la vie sauve grâce à un inconnu qui, un soir de la fin décembre 1957, s'est approché de son lit de camp, l'a examinée et s'est écrié d'une voix horrifiée : Mais mon petit, on vous a torturée ! Qui a fait cela ? Qui ? Après l'avoir fait transporter et soigner dans un hôpital d'Alger, cet homme l'a transférée en prison, la soustrayant ainsi à ses tortionnaires. Depuis 40 ans, elle recherche cet homme. De son sauveur, Louisette connaît très peu de choses ; son nom, pour l'avoir entendu à plusieurs reprises : Richaud. [...]
[...] {Vidéo 22 La fin du putsch (de 1'16 à 1'53)} A partir du moment où le général se rend, le putsch est en perdition. Le discours de De Gaulle a modifié et remis en place les esprits ! Mais surtout il a dissuadé tout révolutionnaire de continuer sa lutte . Et lorsque le premier REP (Regiment Etranger Parachutiste) commence l'évacuation de la ville, Salan, Jouhaud et Zeller choisissent la clandestinité, accueillis par les membres de l'OAS. L'O.A.S L'O.A.S est une organisation clandestine française politico-militaire. [...]
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