Nous nous proposons de vous présenter l'histoire de l'extrême droite en France, avec une première partie portant de son origine, ses principaux mouvements et intervenants jusqu'à la fin du XIXème siècle. Puis dans une seconde partie nous nous pencherons sur les ligues du XXème siècle jusqu'au Front National. Enfin nous vous présenterons une comparaison entre fascisme et nazisme et les explications de leurs origines
[...] Les études sur Mussolini sont courtes et on peut soutenir l'hypothèse d'une paranoïa chez Staline. Eric Fromm suggère que le problème fondamental de tout individu réside dans l'apparentage, la recherche d'une identité sociale, le besoin d'appartenir à une communauté. Dans le monde moderne, les attaches familiales se sont relâchées et les conditions économiques interdisent l'épanouissement. L'individu met en œuvre des mécanismes d'évasion pour échapper à sa solitude et cherche à fuir sa liberté devenue un fardeau intolérable. La personnalité autoritaire trouve sécurité et identité dans le fascisme. [...]
[...] Plus tard George Valois organise alors cette ouverture ouvrière de l'Action française. Il écrit La monarchie et la Classe ouvrière en 1914 pour justifier la récupération corporatisme du syndicalisme : Le mouvement syndicaliste substitut à la poussière d'individus( )les groupements professionnels sur lesquels s'appuie la monarchie traditionnelle française. DEUXIEME PARTIE : L'EXTREME DROITE DU XXéme SIECLE Les ligues au début du 20ème siècle Les ligues dans les années 20-30 Après l'échec du coup d'état de Déroulède en 1899, de nouvelles ligues se constituent : Ligue de la patrie française : antidreyfusards dont l'action se résumait auparavant plus à la signature de pétitions ou à des articles dans les journaux. [...]
[...] PREMIERE PARTIE : DES ORIGINES A 1900 Son origine L'extrême droite apparaît en 1789 et s'oppose à la Révolution française et à ses valeurs. Elle prend ensuite la forme de ligues souvent antisémites. Historiquement, l'extrême droite apparaît en 1789 en même temps que la division droite-gauche. Elle est alors constituée de tous ceux qui, rejetant en bloc la Révolution, souhaitent un retour à l'Ancien Régime : on les appelle les contre-révolutionnaires. La Contre-Révolution a tenté de venir à bout militairement de la Révolution française. Elle a échoué. [...]
[...] Ceci Barrès l'avait saisi, mais il estimait indispensable d'accepter la révolution. Au-delà de la question du régime, Maurras souhaite la restauration d'un Etat fort mais il se garde de l'étatisme et n'adhère pas à la conception totalitaire de l'Etat : Quand l'Etat devient tout, l'Etat n'est plus rien Même s'il apprécia Mussolini il n'accepte pas l'idolâtrie de l'Etat prônée par Mussolini, selon laquelle tout est dans l'Etat rien contre l'Etat, rien en dehors de l'Etat Maurras considère à l'inverse que la société tant spirituelle que temporelle est antérieure tant historiquement que logiquement à l'Etat Le corporatisme ne rapproche cependant qu'en apparence le nationalisme français du fascisme, car il s'agit de deux types différents de corporatisme : LES DIFFERENTES FORMES DE CORPORATIONS Dans le système fasciste, les corps sont un instrument aux mains du parti unique pour permettre à l'Etat d'étendre son contrôle sur la société subordonnée. [...]
[...] En 1892, Drumont l'abandonne et se consacre à son quotidien La Libre parole. A la faveur de l'affaire Dreyfus, la Ligue antisémitique ressuscite en 1898. Ses objectifs sont de protéger le travail national sans distinction de classes sociales contre les efforts de la concurrence étrangère de libérer les Français et la nation du joug des Juifs En juillet 1898, la Ligue compte environ adhérents répartis en 130 sections. Mais rapidement, suite à des dissensions entre ses dirigeants et à la condamnation de certains membres, la Ligue est dissoute. [...]
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