« Dans une intention d'humanité, le chef du gouvernement a obtenu - contrairement aux premières propositions allemandes - que les enfants, y compris ceux âgés de moins de 16 ans soient autorisés à accompagner leurs parents », déclare Pierre Laval, chef du gouvernement et ministre de l'Intérieur et des Affaires Etrangères.
Cependant, les enfants, dont il parle, sont à placer dans deux catégories. Les enfants sont ceux qui n'ont pas atteint le stade de la puberté. Les adolescents sont ceux qui se trouvent dans une période de développement physique, psychique, psychologique particulier. Certains adolescents, pour certains en quête d'absolu ou en crise existentielle, n'ont pas hésité à se joindre aux mouvements de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Ils se sont défendus contre le régime totalitaire allemand malgré les risques qu'engendre cette confrontation ; le régime nazi n'admet aucune opposition organisée. De plus, son pouvoir politique est à parti unique. Il dirige souverainement et contrôle les activités de la société qu'il domine.
Le parti nazi, également appelé NSDAP a été créé par Hitler en 1920. Le parti d'Hitler est fondé sur une idéologie : le nazisme. Elle vise à affirmer la puissance et la supériorité de la « race aryenne », par la domination et l'exclusion des « races » jugées inférieures : Juifs, Catholiques, Protestants, homosexuels, handicapés et toutes les personnes considérées comme « nuisibles » pour la société. Afin de se débarrasser de ces « parasites », un processus les regroupant massivement, en un même lieu, est édicté, en vue de mieux les surveiller, les diriger, les contrôler, voire de s'en débarrasser définitivement : il s'agit du système concentrationnaire. Le but suprême est d'aryaniser le monde, dont le centre est le Lebensraum, territoire des allemands, nécessaire aux Aryens. Cette forme de concentration rassemble les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards dans des ghettos, des camps de concentrations, et des camps d'extermination. Les camps sont réintroduits dès 1933, lors de l'arrivée d'Hitler au pouvoir en tant que Chancelier de l'Allemagne, nommé par le maréchal Hindenburg, en remplacement du général Von Schleicher. (...) Hitler instaure alors une nouvelle dictature dénoncée dès 1935 par l'historien Hans Kohn : « [elles] sont impitoyables et indifférentes au bonheur et à la liberté de l'individu d'aujourd'hui ». Effectivement, la dictature allemande impose à la société de son époque, son idéologie nazie qui a pour but de contrôler la « masse » aussi bien les personnes inférieures du point de vue racial que les Aryens. Ce contrôle de la population permet à ce régime, dès 1939, d'étendre son influence à une grande partie de l'Europe. En l'espace de trois ans, déjà plus d'une quinzaine de pays sont conquis. Ces derniers sont alors soumis à la politique hitlérienne et leurs populations en subissent les conséquences.
(...) Il conviendra d'étudier les différentes réformes mises en place d'abord par la France de Vichy en collaborant avec les Nazis, puis par ceux-ci en France, ce qui a conduit à l'internement des enfants juifs. Il s'agira de nous pencher sur ces enfants qui sont également déportés pour des raisons économiques et administratives. Enfin, il faudra expliquer les différentes étapes d'acheminement, jusqu'aux camps. Enfin il s'agira de comprendre comment ces victimes de l'Holocauste ont fait pour se réinsérer dans la société, pour reprendre le chemin de leur vie (...)
[...] Le pourcentage des survivants après ces traitements est presque nul. Les nuisibles de la société ne sont pas systématiquement dirigés directement dans les camps de concentration ou d'extermination d'autres camps existent comme les camps d'internement pour Juifs et Tziganes. En Sarthe, notamment dans le camp de Mulsanne (sur lequel nous n'avons que très peu d'informations, les Archives de ce camp étant Allemandes), les camps sont majoritairement destinés aux nomades Ainsi des familles entières sont internées sous surveillance de la police française. [...]
[...] L'enfant a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen du choix de l'enfant L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet que des seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires : Au respect des droits ou de la réputation d'autrui ; ou À la sauvegarde de la sécurité nationale, de l'ordre public, de la santé ou de la moralité publiques Article Les États parties respectent le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion Les États parties respectent le droit et le devoir des parents ou, le cas échéant, des représentants légaux de l'enfant, de guider celui-ci dans l'exercice du droit susmentionné d'une manière qui corresponde au développement de ses capacités La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut être soumise qu'aux seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires pour préserver la sûreté publique, l'ordre public, la santé et la moralité publiques, ou les libertés et droits fondamentaux d'autrui. [...]
[...] Nous allons alors nous pencher sur les conditions de vie des Juifs, mais aussi d'autres groupes sociaux considérés, comme indésirables dans la société des camps de concentrations. II. Entraînant l'internement de populations indésirables 1. Transport La déportation des nuisibles33 à la société, c'est faite par wagons, grâce au réseau SNCF. Ces wagons, destinés aux chevaux, accueillent près de 120 personnes. Par ailleurs on peut lire sur certains wagons chevaux hommes 4034 Transportés des camps où ils sont internés, jusqu'à la gare, par camions, tous les parasites35 sont mis dans des wagons. [...]
[...] Il dit aussi qu'il faut parler dans 20 ans on ne dira plus rien Qu'est-ce qu'on laisse derrière nous ? Il faut que les nouvelles générations sachent, pour que la société s'en prémunisse61. Klaus Barbie décède en 1991 en prison. D'autres procès ont eu lieu, dans le but de déterminer le rôle d'institutions ou d'entreprises dans la déportation. En 2001, la SNCF est accusée d'avoir transporté des déportés et donc d'avoir contribué à la mise en place du système nazi. [...]
[...] Hitler est marqué par la brutalisation (extrême violence expérimentée pendant la Première Guerre) et le sentiment de frustration ressenti à la fin de la guerre. Cela se manifeste par l'indifférence à l'égard de la mort de masse, la violence dans la vie quotidienne, le durcissement des comportements agressifs dans la vie politique. Il ne songe plus alors qu'à la création d'une race puissante et à la soumission de toutes les personnes qu'il juge inférieures et indignes de la race aryenne La France face à la répression. [...]
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