Simon Bolivar, de son vrai nom Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, est né à Caracas dans une riche famille originaire de la région de Biscaye (Pays Basque espagnol) en 1783. Fils du colonel Juan Vicente Bolívar y Ponte, Simon Bolivar grandit au sein de l'aristocratie des « terratenientes » (grands propriétaires terrien) et reçoit une éducation religieuse. Durant son enfance il jouit de nombreux privilèges du fait de son statut social car il appartient à la classe social des « Mantuanos » Privé de père depuis son plus jeune âge, il perd sa mère à 9 ans et part vivre chez son oncle Don Simón Rodríguez qui le sensibilise aux idées nouvelles venues de France, des Etats-Unis, d'Angleterre et qui supporte mal les exactions espagnoles dans les colonies. Il se lie alors d'amitié avec des enfants de familles populaires ce qui bouleverse la conception qu'il a de sa classe sociale. Certains prétendent que la volonté de Bolivar de lutter contre ce despotisme espagnol lui vint de cette époque mais ce sont surtout ses voyages en Europe qui influencèrent ses choix.
[...] -Les travailleurs blancs sous contrat : pauvres gens partis de métropole dans l'espoir de se construire un avenir meilleur dans les colonies. Incapables de payer leur voyage, ils acceptaient de se donner à un colon pour une durée comprise entre trois ans (colonies françaises) et cinq à sept ans (colonies anglaises). Ils pouvaient espérer s'installer ensuite à leur compte s'ils avaient survécu. Jouèrent un rôle vital dans le défrichement des étendues sauvages, dans l'établissement des plantations, ainsi que dans le transfert de compétences techniques et manufacturières entre l'Ancien et le Nouveau Monde. [...]
[...] Mais, les défenseurs de l'esclavage derrière Bossuet expliquaient qu'il n'était pas contraire à la religion et à la justice puisque c'est une justice de guerre qui détermine si l'esclavage est juste ou non. Les colons, comme Hilliard d'Auberteuil, et Malouet, en 1788, expliquaient que le sort des esclaves était bien meilleur que celui des Noirs libres en Afrique. Malouet expliquait que les esclaves ont le bonheur de savoir que leurs enfants sont à l'abri du besoin ! Si constatation de l'illégitimité morale, que faire ? [...]
[...] En effet en 1799, Simon Bolivar part pour l'Espagne en passant par la Colombie, le Mexique et Cuba. Mais avant de partir se nourrir des idées du vieux continent, Bolivar suit la vocation familiale en s'engageant dans l'infanterie où il fut nommé colonel, l'éducation d'un fils de famille aisée doit cependant passer par l'Europe, il prend alors le risque de forcer le blocus imposé par Napoléon et s'installe à Madrid chez son parrain Esteban y Pedro Palacio. Sa pensée révolutionnaire prend alors l'un de ses tournants, il rencontre le marquis d'Ustariz, haut fonctionnaire du roi qui aura une immense influence sur lui en l'instruisant notamment sur les taches de gouvernement. [...]
[...] Initialement marquée par le cabotage, Carthagène s'impose comme une pièce essentielle du trafic transatlantique. La fonction principalement commerciale de ces ports dicte l'organisation urbaine et notamment l'articulation ville-port. Puerto Bello n'abrite un petit noyau urbain. Carthagène et Puerto Bello sont des lieux d'échanges privilégiés entre l'Espagne et les possessions américaines. La position qu'elles occupent et donc le résultat du croisement de critères géo-économiques et topographiques. Le premier élément qui constitue la situation d'un port de commerce et sa qualité de carrefour naturel de routes commerciales, aussi bien terrestre que maritime. [...]
[...] Troisièmement, la seule chose que l'on puisse faire en Amérique est d'émigrer. Quatrièmement, ce pays tombera infailliblement entre les mains de petits tyrans " Sur le chemin de l'exil, Simon Bolivar a eu une vision pertinente de la situation de son pays et sur son évolution future. " Partons, partons . Ces gens-là ne veulent plus de nous dans ce pays . Allons, mes enfants, portez mes bagages à bord de la frégate Cette phrase serait la dernière phrase prononcée par Simon Bolivar. [...]
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