Le berceau de la démocratie a vu le jour en Grèce et plus précisément à Athènes au VIème siècle avant Jésus-Christ. Ainsi au VIème siècle avant notre ère, Athènes était une cité, c'est-à-dire un vaste territoire politique correspondant à la ville et au territoire. A Athènes, tous les habitants n'étaient pas considérés comme des citoyens, en effet pour être citoyen, il fallait être un homme âgé de 20 ans et plus, né du mariage légitime d'un citoyen, être inscrit sur les registres du dème (circonscription de base territoriale).
Ainsi ce n'était donc pas ses richesses ou encore son origine familiale qui définissaient le statut de citoyen et lui donnait le droit et le devoir de participer à la gestion des problèmes de la Cité mais son appartenance à un territoire. Par conséquent, certaines catégories de personnes comme les femmes, les étrangers ou encore les esclaves n'étaient pas considérés comme des citoyens bien qu'ils représentaient 80% de la population. Nous pouvons donc en déduire qu'il réside une réelle faiblesse dans la démocratie représentative du côté de la population car le peuple n'était que partiellement représenté puisque les femmes par exemple, qui faisaient partie du peuple, ne pouvaient pas se présenter aux élections.
Ensuite, il y a également une réelle faiblesse de la démocratie participative puisque l'ensemble de la population ne pouvait pas participer à la gestion des problèmes de la Cité (encore une fois, les femmes étaient écartées). A cette époque, être citoyen voulait dire avoir des droits mais également des devoirs qui pouvaient s'avérer être très contraignants.
Tout d'abord, un citoyen avait l'obligation de participer à la vie économique et politique (c'est-à-dire les prises de décisions concernant la Cité), militaire (tel que la défense de la Cité) et religieux (pouvoir participer aux cultes des Dieux qui protègent la Cité).
Ensuite ces citoyens disposaient de droits politiques : ils pouvaient prendre la parole à l'assemblée du peuple, voter les lois, participer à l'élection des magistrats (qui assument une fonction de commandement au nom du peuple). De plus les citoyens pouvaient eux-mêmes être élus magistrats, siéger comme juges ou encore comme membres du Conseil, être désignés comme prêtres d'un sanctuaire public et/ou commander un détachement de l'armée (...)
[...] Cette idée s'en ressent dans l'opinion publique qui fait pression pour démocratiser le régime représentatif, pour cela, il est proposé une plus grande participation du peuple aux décisions. Ce qui est demandé aujourd'hui est avant tout une démocratie de participation et non plus une démocratie d'adhésion. La démocratie participative permet de connaître et de vérifier les attentes réelles des citoyens. La participation aussi un moyen efficace de donner la parole à ceux qui ne la prennent pas en n'exerçant pas leur droit de vote ou en ne pouvant pas voter. [...]
[...] Ce système était au départ une expérience, d'où son appellation de laboratoire Ce système étant toujours en développement, Porto Alegre est donc toujours considéré comme un laboratoire. Pourtant ce système s'est de plus en plus formalisé et il est maintenant bien implanté. C'est donc une grande réussite, et cela est prouvé par l'accueil par la ville en 2001 du premier Forum Social Mondial, puis en et 2005. Cette réussite est aussi prouvée par l'amélioration du niveau de vie dans cette ville. [...]
[...] Passons maintenant à un autre exemple, celui de l'élection de Jacques Chirac en 2002, comme Président de la République. Cet exemple est intéressant à deux niveaux. Tout d'abord dans la défaite du PS au premier tour, défaite dont la responsabilité a été rejetée sur l'éparpillement de la gauche Il y eu effectivement un nombre important de partis dit de gauche au premier tour, et le PS ne passa pas au deuxième tour, contrairement au Front National. Une alliance entre tous ces partis de gauche auraient sans doute évité cela, mais est ce vraiment la solution ? [...]
[...] On entend par démocraties représentatives, les régimes politiques où il y a séparation des pouvoirs, des élections avec le respect du suffrage universel, un pluralisme politique, la liberté d'expression. Cependant, dans ces démocraties dites représentatives, il existe une part de participation directe du peuple sur les décisions publiques. C'est le principe même de la démocratie participative qui est un système de gouvernance responsabilisante qui permet de concilier le respect des points de vue de toutes les personnes concernées par un sujet, tout en s'organisant pour obtenir un bon niveau d'efficacité immédiate. [...]
[...] De la même façon, ce qui peut faire la richesse de la représentation et participation ce sont les développements des associations, des débats . De plus, c'est lorsque le citoyen se sent impliqué directement par le domaine à débattre que celui-ci agit, autrement dit si les politiques ne font pas s'impliquer le citoyen directement, celui-ci ne pourra pas participer (car il peut ne pas se sentir impliquer) et la représentation ne pas être enrichie. Par conséquent, c'est par le développement des forums hybrides (qui sont l'entretien des experts avec les citoyens) et des associations que ceux-ci peuvent permettre l'apparition de nouveaux modes de gouvernements. [...]
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