Biographie structurée de Waldeck-Rousseau, homme politique Français, né en 1846. Cette biographie retrace principalement la vie politique de Waldeck-Rousseau, en passant par ses aspirations, son implication dans la politique ...
[...] Un anticlérical virulent Le 3 juin 1902, très affecté par la maladie, Waldeck-Rousseau démissionne après avoir désigné Émile Combes à sa succession. Néanmoins, l'année de sa mort, il prononce un dernier discours dans lequel il se fait l'accusateur de la politique religieuse de la nouvelle majorité, nettement plus radicale ; alors que son action sur les congrégations religieuses portait en germe le dénouement de 1905, il y dénonce la séparation des pouvoirs spirituel et temporel qui, selon lui, ôte à l'État tout moyen de pression sur le clergé de France. [...]
[...] Il entre à la Chambre en 1879 et siège dans les rangs de l'Union républicaine (1879-1889). Waldeck-Rousseau incarne un républicanisme social volontariste. Sa première préoccupation est la classe ouvrière à laquelle il veut offrir une meilleure législation sociale. Ministre de l'Intérieur de Léon Gambetta (1881-1882), puis de Jules Ferry (1883-1885), il attache son nom à la loi du 22 mars 1884 qui légalise les syndicats : un des textes fondateurs du régime des libertés républicaines. Président du Conseil Le caractère réputé peu avenant de Waldeck-Rousseau n'entrave pas sa carrière politique. [...]
[...] En sa qualité de ministre de l'Intérieur, il explique aux préfets le soutien que les syndicats sont en droit d'attendre de la République. Associations, syndicats, coopératives, mutuelles, tels sont les grands chantiers que Waldeck-Rousseau veut faire aboutir. Le 1er avril 1898, la loi relative aux sociétés de secours mutuels, dite charte de la mutualité, pour laquelle il a tant œuvré, est enfin promulguée. Sur le plan social, face aux grèves de 1899-1901, Waldeck-Rousseau joue également avec succès la carte de l'apaisement. [...]
[...] Dans le même esprit et espérant apaiser les tensions qui règnent au sein de l'armée, il donne le portefeuille de la Guerre au général Galliffet, le fusilleur de la Commune Non seulement Waldeck-Rousseau constitue là le cabinet le plus long de la IIIe République, mais il gère adroitement la situation politique et sociale dont il hérite. En obtenant l'amnistie de Dreyfus et en réprimant fermement les ligues nationalistes, il réussit à calmer un climat politique extrêmement tendu depuis la crise boulangiste des années 1880. Les lois sociales Le 11 février 1882, il dépose une proposition de loi relative à la liberté d'association. [...]
[...] WALDECK-ROUSSEAU (1846-1904) Pierre Waldeck-Rousseau, né à Nantes en 1846 et décède en 1904. Homme politique français, il fut président du Conseil de la IIIe République entre 1899 et 1902. Issu de la bourgeoisie nantaise, Pierre Waldeck-Rousseau devient avocat d'affaires d'abord à Rennes, puis à Paris où il se fait bientôt connaître pour ses plaidoiries, notamment lors de sa défense de Gustave Eiffel, durant l'affaire de Panamá (mars 1893). Selon sa propre formule, Waldeck-Rousseau est un républicain modéré, mais non modérément républicain Waldeck-Rousseau embrasse la carrière d'avocat et, le 24 avril 1869, prête serment au barreau de Saint-Nazaire alors que le Second Empire vit ses derniers jours. [...]
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