cours parlant du fait urbain dans la France du XVIe siècle, des hiérarchies sociales, et de la société urbaine
[...] Les représentations de la société urbaine. On a des peintures/gravures qui représentent la société comme voulue de Dieu, donc tout le monde est harmonieux, on a une représentation du cortège qui a lieu le jour de la fête de la ville qui indique la hiérarchie sociale (qui est le premier, deuxième). C'est une société organique ou l'appartenance sociale est d'appartenir à un groupe qui est un élément d'un ensemble. La société est faite de corps qui chacun on des statuts et privilèges, des rangs dans la société : au sommet on a les ordres privilégiés (clergé et noblesse), ensuite on a les compagnies de financiers, justice (juges, universitaires, avocats, notaires), ensuite les financiers, puis vils et mécaniques (ceux qui travaillent avec ses mains), enfin, les journaliers/manouvriers (qui n'ont pas de compétences/connaissances professionnelles et qui vendent leur force de travail chaque jour). [...]
[...] Ce sont les vils et mécaniques, qui sont des petits artisans, et leurs compagnons sont des ouvriers qui ont une qualification. On y trouve aussi les gagne-deniers qui offrent des services (ex : porteurs, frotteurs, livreurs) En bas de la société sont les gens « sans aveu » qui sont des mendiants, exclus de la société, pauvres, et ressentis comme des gens dangereux. L'accroissement de la pauvreté Une augmentation massive de la pauvreté Cette augmentation apparaît dès les années 1520. [...]
[...] Une nouvelle image de la pauvreté Au Moyen-Âge, le pauvre est considéré positivement, on considère que la pauvreté est une vertu car le Christ a fait le vœu de pauvreté, donc on valorise la pauvreté. De la même manière, on valorise le fait de donner au pauvre une pièce, un bout de pain. Au XVI siècle cette image change, on a une mauvaise image car on considère qu'ils sont porteurs de peste, mettent le trouble dans la société, créent le désordre, fainéants, dangereux. [...]
[...] Dans le livre de Vives, on a un plan pour résoudre le problème des pauvres : on essaye d'interdire de mendier, on interdit l'aumône, créer une institution qui s'occupe des pauvres (apparaît en France en 1534 qui part de Lyon : l'aumône générale) ; on instaure une taxe levée sur les autres pour les pauvres, on recense les pauvres en les distinguant les bons des mauvais pauvres ; créer des institutions de travail forcé où on emmène les pauvres travailler pour leur subsistance ; interner les enfants des pauvres voire déporter les pauvres. Cette solution séduit plus les protestants que les catholiques car les catholiques ont un attachement à l'aumône, qui durera jusqu'au XVIII siècle. [...]
[...] Mais il y a un paradoxe car la population urbaine représente 10% de la pop totale. Malgré cela, il y a des faits qui justifient cet âge d'or : il y a un essor de la population urbaine, essor de l'économie urbaine (les villes produisent de plus en plus de richesses), les élites des villes ont eu le maximum de pouvoir pendant cette période. Une nouvelle image de la ville se crée véhiculée par les images/plans imprimés ainsi que la littérature touristique (ouvrages qui décrivent les villes). [...]
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