On connaît bien les affres de la guerre mais peu la vie dans les tranchées, domicile des soldats au front. Les tranchées étaient des trous d'obus aménagés dans la plupart des cas que les soldats reliaient entre eux en creusant des fossés. Les tranchées existaient pour les deux camps ennemis, ils étaient parfois même à moins de trente mètres. Entre les tranchées, le No Man's Land. Un lieu très dangereux de jour comme de nuit. Le No Man's Land, comme son nom l'indique, n'appartient à personne, c'est un lieu où se perdent les balles, où les soldats mouraient parfois.
Les tranchées de première ligne avaient au moins deux mètres de profondeur. Elles étaient constituées de lignes de tir reliées entre elles par des traverses formant ainsi des zigzags ce qui permettait d'éviter qu'un ennemi qui avait réussi à entrer dans les tranchées de mitrailler tous les soldats en une seule fois.
[...] Mais le soldat s'en accommodait, il devait faire avec ces conditions, on ne lui laissait pas le choix. Parfois même, les soldats, affamés, mangeaient les rats. Les soldats au front restaient souvent un mois dans les tranchées, soit 15 jours au front jours sur la banquette de tranchée et 5 jours dans un groupe de travail, le plus souvent occupé à consolider les tranchées. Puis, ils retournaient à l'arrière, où ils pouvaient trouver des conditions de vie un peu moins pénibles et un peu plus d'hygiène. [...]
[...] Entre les tranchées, le No Man's Land. Un lieu très dangereux de jour comme de nuit. Le No Man's Land, comme son nom l'indique, n'appartient à personne, c'est un lieu où se perdent les balles, où les soldats mouraient parfois. Les tranchées de première ligne avaient au moins deux mètres de profondeur. Elles étaient constituées de lignes de tir reliées entre elles par des traverses formant ainsi des zigzags ce qui permettait d'éviter qu'un ennemi qui avait réussi à entrer dans les tranchées de mitrailler tous les soldats en une seule fois. [...]
[...] Les masques à gaz permettaient toutefois de soustraire les soldats à une mort lente et douloureuse. Il y avait un système de ventilation ainsi que des portes et des rideaux anti-gaz pour se protéger des gaz. La vie dans les tranchées n'était qu'une longue et pénible épreuve. Les soldats vivaient dans l'incertitude, dans la peur d'un raid aérien, d'une attaque-surprise et des gaz. Et, jour après jour, la mort devenait de plus en plus présente dans les tranchées : sifflement des obus, tirs de canon, gémissements des blessés et la présence des cadavres en décomposition. [...]
[...] " La pluie et la neige finissaient par s'accumuler dans les tranchées, formant ainsi de la boue. Le sol de ces tranchées était glissant, les soldats tombaient bien souvent malades. Pour qu'ils ne perdent pas pied, on installait sur le sol des caillebotis. Plus souvent qu'autrement, toutefois, ils avaient de l'eau jusqu'aux genoux. Le plus grand ennemi des soldats : le rat ! Selon E. M. Remarque, N'a l'Ouest rien de nouveau : "Les rats sont ici particulièrement répugnants, du fait de leur grosseur. [...]
[...] Les deux camps rivalisaient d'ingéniosité dans l'utilisation des tranchées et des explosifs. Les soldats dans les tranchées étaient également exposés aux attaques aux gaz. Rappelons-nous d'E. M. Remarque, A l'Ouest rien de nouveau, A la lueur des obus, je risque un coup d'œil sur les prés. On dirait une mer démontée : les flammes des projectiles jaillissent comme des jets d'eau. Il est impossible que quelqu'un passe au travers. Il est rare que plusieurs obus tombent successivement dans le même entonnoir. [...]
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