La Commune sépare l'Église de l'État, de nombreuses églises sont fermées, le pouvoir temporel du pape chute en raison de la conquête de Rome par l'armée italienne.
Pour les monarchistes, la France ne peut alors retrouver sa grandeur qu'en rendant son trône au comte de Chambord et en redevenant fidèle à la religion et à l'Église.
(« La France doit donc expier la vie de plaisir et de frivolité du Paris du Second Empire : les prédicateurs invitent à la pénitence la Babylone moderne, sur qui ses désordres ont attiré le feu du ciel, symbolisé par la Commune », René Rémond.
Nouvelle « croisade » qui se met en place en faveur du pape. Nombreuses « manifestations » dans les rues, regains des activités en rapport avec la religion (« Sauvez Rome et la France au nom du Sacré-Cœur ».
L'encadrement clérical est le plus fort de tout le siècle en 1870 (vaste réseau d'œuvres + intérêt pour tous secteurs d'activité + presse influente. Problème : l'Église n'intègre pas les « couches sociales nouvelles » de Gambetta car trop proche des légitimistes.
[...] Les années les plus critiques, de 1905 à 1909, voient l'irruption massive des laïcs dans la vie de l'Église sous forme d'adhésions nombreuses aux Ligues féminines, aux Jeunesses catholiques, aux associations de pères de famille ou, tout simplement, aux conseils paroissiaux [ ] Yves-Marie Hilaire : Il fermo proposito (le pape définit les principes d'une Action catholique Les catholiques ont besoin de se réunir, d'avoir des œuvres, des activités. Organisation des mouvements de jeunesse (développement des patronages (organisation d'activités ludiques, actes religieux, rôle fondamental du prêtre. Essor de l'Association catholique de la jeunesse française en 1898 sous l'égide d'Henri Bazire, créée en 1886 (orientation vers le catholicisme social : congrès sociaux (question syndicale + conditions de travail des jeunes. Mouvement laïc subordonné à la hiérarchie Sillon. Bilan religieux : -1875-1877 : certains reculent, mais présence forte -renforcement de la déchristianisation où on aperçoit les chèques du ralliement. [...]
[...] La vie religieuse (1815-1914) : Les difficultés de la fin du siècle (1870- 1914) 1. Les suites de la défaite de 1870 La Commune sépare l'Église de l'État, de nombreuses églises sont fermées, le pouvoir temporel du pape chute en raison de la conquête de Rome par l'armée italienne. Pour les monarchistes, la France ne peut alors retrouver sa grandeur qu'en rendant son trône au comte de Chambord et en redevenant fidèle à la religion et à l'Église. La France doit donc expier la vie de plaisir et de frivolité du Paris du Second Empire : les prédicateurs invitent à la pénitence la Babylone moderne, sur qui ses désordres ont attiré le feu du ciel, symbolisé par la Commune René Rémond. [...]
[...] -Sentiment que le concordat favorisé les catholiques -ils savent qu'ils vont perdre davantage les catholiques.-En majorité -vol (la république de supprimer la religion) -les catholiques libéraux y voient un avantage (l'État ne pourra plus interposer entre fidèles et églises) La question des inventaires est prévue par l'article trois de la loi -à partir du moment où il y a transfert, il doit y avoir un état des lieux, un inventaire de ce qu'on donne. Un représentant de l'État et de l'église font ensemble un inventaire -un représentant de l'État entre dans l'église ce qui choque les fidèles -Ostie, on compte tout : ce sacrilège -à ce moment-là, débute un rapport de force. Les évêques demandent fidèles de rester passifs. -Février 1906 : résistance et deux incidents dans des églises de la capitale l'action française excite les gens pour qu'ils réagissent. Église égale identité française. Les catholiques intransigeants remettent en cause l'église. [...]
[...] Les forces de l'ordre interviennent de temps en temps. Pas d'incident majeur sauf le 6 mars 1906 à Boeschepe (deux morts) (six intercepteurs pris à partie tire pour protéger son père. Conséquence : Rouvier démissionne Ce que l'on voit dans ses problèmes, c'est le petit notable local qui a un compte à rendre avec la république. Ils en profitent. Les paysans eux-mêmes manifestent. On va défendre le curé, attaché aux pratiques traditionnelles. Paysans : vieux réflexe déjà sous l'ancien régime, il n'aime pas le percepteur et le gendarme. [...]
[...] 2 ans (moins de soldats sur le long terme militaire de métiers sont persuadés qu'au risque de ne pas avoir assez de soldats au niveau des engagements pour compenser cette baisse de temps. -Une bonne qualité de formation -le général André propose deux ans à l'assemblée. Les sénateurs votent pour en 1904, car le Sénat représente la campagne) la chambre des députés vote pour aussi sauf 34 députés d'extrême droite. Combe a lancé ce projet, mais celui-ci s'achève quand il est plutôt pouvoir. Égalisation avec l'Allemagne. Or, le ministre de la Marine, Pelletan décide de faire cette armée française une armée républicaine. [...]
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