vie politique, Troisième République, France, 1918-1940, après-guerre, Cartel des gauches
Caractéristiques :
-Primat des problèmes de politique extérieure (règlement de la paix).
-Effervescence sociale née de la vie chère.
-Aspirations révolutionnaires (ex bolchevique).
-Reconstruction des régions.
Reprise de la vie politique en octobre 1919 (fin état de siège).
Clemenceau, prestigieux, jusqu'en 1920.
Pas de coupure de la vie politique après l'armistice.
Avril 1919 -> loi des 8 heures pour calmer révoltes sociales et socialistes.
Ratification du traité, on estime qu'on ne pouvait avoir plus (Etats-tampons). Les socialistes trouvent quant à eux la paix trop sévère.
[...] Satisfaction de la gauche en ce qui concerne la politique extérieure et de la droite en ce qui concerne les finances. Ente des républicains de gouvernement et des radicaux. Opposition modérées des socialistes Gouvernement des centres Majorité stable qui permet de faire passer les réformes financières Le régime parlementaire n'est donc ni incompatible avec l'autorité, ni incapable de se prêter au vite rapide des mesures qu'impose la crise financière Nouveaux impôts sur le capital immobilier, création d'une Caisse autonome d'amortissement. [...]
[...] Réformisme social qui refuse la marxisme de la SFIO. Socialisme indépendant qui se nourrit des scissions de la SFIO. Une troisième voie sociale, dans la tradition d'un socialisme français non marxiste. SFIO Reconstruction nécessaire après le congrès de Tours, car elle perd la majorité de ses adhérents. Mais conserve son réseau d'élus locaux. Une réalité durable du paysage politique français. Réaffirmation d'un parti de lutte de classes qui rejette le ministérialisme et la participation gouvernementale. Les crises du PC grossissent les rangs de la SFIO. [...]
[...] Entente souhaitée des radicaux. Cartel purement électoral. contre toutes les entreprises du capitalisme, du cléricalisme et de l'impérialisme, les intérêts solidaires de la République et de la paix Attaques contre la politique extérieure, religieuse et financière de Poincaré. Critique de l'autoritarisme de Millerand, sortant de sa fonction, intervenant. Désunion électorale du Bloc national. Participation forte. Victoire en nombre des adversaires du Cartel ( de Mais succès incontestable en sièges. Alliance de républicains modérés, qui confèrent une véritable majorité au Cartel. [...]
[...] Longtemps, une partie de la droite refuse le régime. La nuance doit être faite en ce qui concerne le camp socialiste et communiste, qui possèdent chacun un groupe à l'assemblée, mais refusent souvent la participation. De même, la République et les républicains s'identifient à un ensemble d'idées et de valeurs, la laïcité en tête, et exclut ceux qui n'y adhèrent pas, en particulier aux débuts du régime. - Les conservateurs ne participèrent pas au pouvoir de l'avènement de la République au cabinet de Briand de 1915. [...]
[...] La crise du franc, de plus en plus forte. Projet d'impôt sur le capital qui fait chuter Herriot. Painlevé le remplace. Repris du projet d'impôt sur le capital. A nouveau renversement du gouvernement. Herriot de nouveau. Mais problèmes financiers l'emportent. Echec financier de la gauche, cascade de crises. Ouvre la voie à Poincaré Poincaré et l'Union nationale Incarnation de la République parlementaire, la laïcité, la fermeté patriotique, l'orthodoxie financière. Rassure à droite sans inquiéter à gauche. Esprit de réconciliation nationale à l'image de l'Union sacrée. [...]
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