La vie politique sous la Troisième République (1899-1918)

Thèmes abordés

vie politique, Troisième République, France, 1899-1918, Défense républicaine, épreuve de la guerre

Résumé du document

De l'avènement de W-R à la chute de Combes (1899-1905).
Années de stabilité politique, marquées par un bloc s'opposant aux nationalistes et aux cléricalistes, qui à la faveur de l'affaire Dreyfus ont paru menacer le régime.
Années qui contrastent aussi bien avec les années précédentes marquées par la question sociale, qu'avec les années d'avant-guerre.
Constitution de formation vouée à un long avenir

Extraits

[...] Dépose le projet des Trois ans. Voté. Puis valse des ministères. Socialistes opposés à la loi des Trois ans. (Gauche sur-représentée.) Désormais des groupes dits de gauche siègent désormais au centre-droit. Viviani l'homme du compromis, autour de la crise qui se nouait entre les différents partis autour de la loi des Trois ans. Largement soutenu par toutes les gauches presque devenu synonyme de républicain 9. A l'épreuve de la guerre (1914-1918) Quel serait le destin de la République parlementaire confrontée pour la première fois à l'épreuve d'un conflit de longue durée et qui mettait en jeu l'indépendance nationale ? [...]

[...] Désormais beaucoup plus soumis à sa circonscription. D'une conception individualiste à une conception organisée de la vie parlementaire, sans être une République des partis, car différences entre groupes parlementaires et partis. Sentiment d'inefficacité du régime, absence d'un grand débat mobilisateur Ravivement d'un antiparlementarisme jamais disparu. Convergences entre l'Action française et le syndicalisme révolutionnaire sur ce point. Mais pas de réelle menace du régime. Revoir et agrandir les pouvoirs du président, mais pas forcément par la réforme, plutôt par les habitudes de gouvernement. [...]

[...] Vie politique qui n'est plus dominée pas la question religieuse. Plus d'affrontement de deux Blocs. La question sociale reprend de l'ampleur & les problèmes extérieurs Instabilité, aspiration à la réforme du système politique. La fin du Bloc janvier 1905 mars 1906 Rouvier, gambettiste Axe de gouvernement plus au centre, reconstituer l'ancienne majorité mais élargie Passage d'une majorité de cartel à une concentration des centres Mais marge de manœuvre étroite. Loi de séparation des Eglises et de l'Etat à 341 contre 232 Inventaires dans les Eglises agitation démission mars 1906 - octobre 1906 Sarrien, avec Clemenceau et Briand Association de républicains modérés et de radicaux Victoire de la gauche en mai, qui ont la majorité même sans les socialistes. [...]

[...] Réveil de l'opposition début 1915 remise en cause de la manière dont la guerre est conduite. Nouveau gouvernement : Briand Denys Cochin, un représentant de la droite catholique, fidèle au comte de Paris, entrait au gouvernement depuis l'avènement de la République des républicains La guerre à Gallieni, puis Roques, puis Lyautey (nombreux remaniements) Contrôle parlementaire des armées en 1916. Comité de guerre, sans pouvoir de décision mars 1917 Briand démissionne, après l'échec du choix de ministre de la guerre généraux. [...]

[...] La défense du régime avant la peur du socialisme L'idéologie prime : celle de la lutte contre le cléricalisme et la défense de la République parlementaire 1901 Loi sur les associations Une majorité fidèle, malgré élections de 1900 à Paris Élections de 1902 autour de la question religieuse Abstentionnisme en forte baisse politisation intense Victoire du Bloc sièges à 250, dont 200 radicaux Opposition : les progressistes, les ralliés, les nationalistes, les conservateurs (monarchistes) W-R démissionne car les élections imposaient un gouvernement dirigé par un radical. Le président de la République Loubet appelle Combes Le Bloc Combes forme un gouvernement dominé par les radicaux. Pas de ministre socialiste, maintenant qu'on s'éloigne de la nécessité de Défense républicaine. Mais les socialistes font parti de la majorité du Bloc. Lutte contre l'Eglise, installation de militants républicains dans les institutions, proscription des congrégations. Pas de gêne de l'opposition catholique mais effritement de la majorité. [...]