La révolution de 1830.
Charles X a multiplié les signes de remise en cause de l'héritage de 1789 :
- défense de la religion catholique (loi du milliard des émigrés : indemnise les nobles dépouillés pendant la révolution)
- soutien de la politique ultra (réduction des libertés et contrôle des opinions)
Un vaste mouvement d'opposition se constitue contre cette politique, composé de bourgeois libéraux, mais aussi d'étudiants républicains, d'ouvriers et d'artisan socialiste.
Libéraux, vainqueurs aux élections de juillet 1830, se heurtent à l'intransigeance du roi et de son ministre Polignac.
Charles X décide de dissoudre la chambre des députés.
[...] -Guizot ne parvient pas à faire adopter l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. -Politique étrangère pacifique et sans éclat. Peu à peu l'idée que le régime fonctionne mal s'impose dans ses larges secteurs de l'opinion. Il est vrai qu'on ne peut discerner aucune perspective d'alternance politique ; et que pour cette raison, la politique se réduit trop souvent au clientélisme (quand ce n'est pas à la corruption directe ou indirecte), efficace à court terme pour faire voter une loi, mais dangereux ou long terme, par le discrédit qu'il engendre. [...]
[...] Puis vient une face plus calme bien. Le ministère Thiers (février-septembre 1836) : le duc de Broglie démissionne en février 1836 sur un problème financier mineur. Ce qui provoque l'éclatement du triumvirat Broglie-Guizot-Thiers et ouvre à nouveau le jeu politique. Adolphe tiers (1797-1877) s'est fait connaître sous la restauration par ces travaux historiques. Plusieurs fois ministre depuis, il hésite entre le mouvement et la résistance. Il incarne peut-être mieux que Guizot la bourgeoisie de ce temps parce qu'il on comprend mieux l'attachement profond à la révolution, qu'il a émancipée, et aux principes de 1789. [...]
[...] Quatre jours de combats sanglants aux hommes de troupe pour en venir à bout. Dès le 13 avril, les républicains parisiens prennent le relais soldats et la garde nationale. Le 14 le gouvernement est maître de la ville et le Paris populaire, terrorisé, cesse de manifester ses sentiments. Organisation de la répression : 2000 arrestations dont 800 à Paris juillet 1835 : loi de septembre qui limite encore plus la liberté de la presse et facilite la répression des délits politiques (il est interdit de se dit républicain). [...]
[...] Fondateur du parlementarisme qui est à leurs yeux la seule forme de gouvernement susceptible de préserver la liberté. Influence des Britanniques. Dans le but d'obtenir le maintien de l'équilibre entre les pouvoirs, il développe la théorie dite de la double confiance. Pour se maintenir, le gouvernement doit bénéficier de la confiance du roi de celle du Parlement. Le gouvernement ne dépend pas totalement du roi, le parlement peut le renverser. Économie des révolutions, remplacement par des évolutions successives. Gouvernement par des élites sociales et intellectuelles qui ne se préoccupent guère de pratiquer des réformes sociales. [...]
[...] Les élections législatives d'août 1846 sont un réel succès pour les candidats ministériels. L'opposition est incapable de s'entendre ( division pour la première fois Guizot dispose d'une majorité cohérente qui devrait lui permettre de gouverner. Ce n'est pas le cas. Résultats de l'élection expriment que la satisfaction d'un petit nombre de lecteurs qui se contentent d'un régime qui maintient l'ordre et favorise la prospérité économique. Mais cela ne montre pas un attachement profond de la dynastie orléaniste ou à la philosophie politique de Guizot. [...]
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