La vie politique française de 1945 à 1988, cours de 123 pages, très complet, en histoire contemporaine
Chapitre I - POLITIQUE ET GUERRE (1940-1946)
Chapitre II ? LE PARLEMENTARISME RESTAURE: LA QUATRIÈME RÉPUBLIQUE (1946-1958)
Chapitre III ? LA REPUBLIQUE GAULIENNE: LA FIN D'UNE SOCIETE IMPERIALE (1958-1962)
Chapitre IV - LA RÉPUBLIQUE GAULLIENNE : CONSERVATISME ET MODERNISATION (1962-1969)
Chapitre V - LA PRÉSIDENCE POMPIDOU (1969-1974)
Chapitre VI - LE SEPTENNAT DE V. GISCARD D'ESTAING ET LA CRISE (1974-1981)
Chapitre VII - LA GAUCHE AU POUVOIR (1981-1986)
Chapitre VIII ? L'EXPERIENCE DE LA COHABITATION (1986-1988)
[...] Sa tactique consistait à ne pas faire d'alliance avec le Parti Communiste Français, mais il comptait néanmoins sur les voix communistes pour être élu. Le congrès extraordinaire de la SFIO (le 2 février) se ralliait à la candidature Defferre dont la campagne commence donc deux ans avant l'échéance. La campagne de Gaston Defferre était personnalisée avec des déplacements en province, la création de comités de soutien, un programme Horizon 80 et le soutien des clubs. Une convention des institutions républicaines était signée en juin 1964 avec notamment Charles Hernu et François Mitterrand. [...]
[...] La faillite des élites. Succédant à l'ancienne Ecole libre de sciences politiques, création de l' Ecole Nationale d' Administration pour unifier la formation et le recrutement des hauts fonctionnaires. Cette réforme associée à la création de l'Institut d' Etudes Politiques de Paris (en même temps qu'à celle de l' IEP de Strasbourg en précédant d'autres) est significative des ambiguïtés de l'apparente unanimité de la Libération : elle s'est faite contre la gauche, dans des conditions d'urgence visant à prendre de vitesse l'élection de l'assemblée constituante dont nul ne doutait qu'elle serait dominée par les partis de gauche et en s'efforçant de satisfaire les anciens fondateurs privés*. [...]
[...] Le résultat est-il celui qu'en présenta rétrospectivement le général de Gaulle ? Ce qui va être fait, c'est en somme ce que l'on a appelé la Constitution de Bayeux parce que là, le 16 juin 1946, j'ai tracé celle qu'il faut à la France (Mémoires d' Espoir). En fait, le poids des différentes influences se fait sentir dans les dispositions retenues . Il n'y a pas de changement fondamental des organes politiques mais il existe de profonds bouleversements dans leurs rapports. [...]
[...] Sa politique reposait largement sur la magie du verbe et ses discours et déclarations étaient des événements internationaux. Le contenu lui-même de cette politique apparaît largement novateur et son influence ne serait pas compréhensible si elle n'était pas adaptée à son temps. Avec le recul, c'est bien son réalisme qui est frappant non seulement parce qu'il est adapté aux faits mais aussi parce qu'il a su anticiper ceux-ci et soulever l'adhésion comme modèle (indépendance nationale). D'une certaine manière, on pourrait dire que cette politique joue sur deux volets : un leadership moral et une politique de puissance - Une ambition universaliste L'indépendance nationale est le maître mot pour le général de Gaulle. [...]
[...] La représentation proportionnelle est adoptée par opposition au scrutin majoritaire de la III ème République et, plus concrètement, pour éviter la sur-représentation du PCF qui paraît alors pouvoir dominer l'assemblée. Elle est appliquée dans le cadre départemental (contre les grands partis qui voulaient le cadre national) et avec répartition à la plus forte moyenne (ce qui favorise au contraire les grands partis). On a cru voir l'émergence des partis politiques puissants issus de la Résistance. De surcroît, ces partis paraissent unis. Rapidement, il fallut se rendre à l'évidence d'un multipartisme composé de partis nombreux, faibles et divisés. [...]
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