Débats contemporains et historiques, autour de cet armistice, de salut, de moindre mal, de trahison ? Il est décisif pour les habitants de la France. Les conventions d'armistice vont être le cadre des 4 années de collaboration, le régime de Vichy naît de la conclusion de cet armistice (...)
[...] La chartre du travail ne voit le jour que le 1er mars 1941. Dans le domaine agricole, le retour à la terre prôné par Pétain est un échec. La loi du 2 décembre 1940 sur la corporation paysanne prévoit un syndicat unique devant réglementer toutes les conditions de la vie paysanne et l'ensemble de l'économie agricole. Le programme national pour inciter au retour à la terre des familles se solde par l'installation des 1566 familles dont plus de 400 quittent la terre quelques mois après leur arrivée. [...]
[...] La convention d'armistice est composée de 24 articles. Une dizaine ont trait à la neutralisation du potentiel militaire français restant (livraison du matériel de guerre, aérodromes sous contrôle allemand). La flotte est désarmée et démobilisée. L'armistice rompt durablement l'unité politique et économique de la France départements d'Alsace et de Lorraine sont rattachés politiquement et économiquement au Reich. Les politiques déplacées du fait de la guerre sont interdites de retour et les juifs expulsés. Le Nord, le Pas-de-Calais, le nord de la Somme et les Ardennes sont déclarés zone interdite et gouvernés par la Kommandantur militaire de Bruxelles. [...]
[...] Les maladies comme la tuberculose sont en hausse, le rachitisme des adolescents est nette et la mortalité infantile est en augmentation sensible. [...]
[...] La tentation corporatiste : avant la guerre les industriels français se croyaient pour bon nombre menacés par l'ouvrier et la concurrence Ils s'enthousiasment pour le projet corporatiste de Vichy parce qu'il permettait de faire d'une pierre deux coups pensaient-ils : échapper à la lutte des classes, échapper à la concurrence impitoyable Le corporatisme se proposait d'organise toute la population active : patrons, techniciens ouvriers, en groupes économiques par branche d'industrie ou par profession. Ces groupements naturels et autonomes régiraient la production et les relations de travail. [...]
[...] Le ministre des finances propose dès la fin de 1940 aux allemands de passer des commandes aussi aux industriels de la zone sud. Cette politique qui s'étend davantage le contrôle allemand sur les producteurs, est considérée par Vichy comme le prix à payer pour maintenir l'unité économique de la France. Au total, une partie importante de la production française, agricole et industrielle est confisquée par les allemands via les réquisitions et les commandes obligatoires. A partir de 1942, l'Allemagne intensifie ses demandes en travailleurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture