Né à Montboudif (Cantal) dans un ménage d'instituteurs, Georges Pompidou reste le seul président de la Vème République d'origine populaire. Son ascension doit tout à l'école républicaine. Elève de l'Ecole normale supérieure, il devient professeur de lettres. Pendant la guerre, il ne prend pas parti et à la Libération, tout en devenant un proche du général de Gaulle, il exerce ses talents dans la banque en devenant le fondé de pouvoirs des Rothschild. Le général de Gaulle fait appel à lui en 1962 pour succéder à Michel Debré comme Premier ministre. Georges Pompidou conservera cette fonction pendant six ans, réalisant un record dans l'histoire de la France post-révolutionnaire...
[...] Le chef du Front National lui-même a seulement enregistré 220.000 voix de plus qu'en 1995. En définitive, il s'en est fallu de 200.000 voix d'écart entre Le Pen et Jospin inscrit sur 200) pour que le duel annoncé par les journalistes, les sondeurs et les candidats eux-mêmes tourne à l'improbable affrontement Chirac-Le Pen. La France n'a pas été victime d'une quelconque «vague brune» mais d'une débandade des partis traditionnels dont sont responsables leurs leaders . Lionel Jospin, homme intègre et Premier ministre au bilan honorable, en a tiré les conséquences en se retirant de la vie politique. [...]
[...] La Vème République après 1969 I. Georges Pompidou 1. Les débuts Né à Montboudif (Cantal) dans un ménage d'instituteurs, Georges Pompidou reste le seul président de la Vème République d'origine populaire. Son ascension doit tout à l'école républicaine. Elève de l'Ecole normale supérieure, il devient professeur de lettres. Pendant la guerre, il ne prend pas parti et à la Libération, tout en devenant un proche du général de Gaulle, il exerce ses talents dans la banque en devenant le fondé de pouvoirs des Rothschild. [...]
[...] Mais le retour du général de Gaulle aux affaires, en 1958, l'oblige à rentrer dans l'anonymat. En 1959, il organise maladroitement un faux attentat contre sa voiture, avenue de l'Observatoire, à Paris, dans l'espoir saugrenu de regagner les faveurs de l'opinion publique. L'affaire est heureusement étouffée Le champion de l'alternance au gaullisme Candidat contre le général de Gaulle aux élections présidentielles de 1965, François Mitterrand se présente comme le champion de l'alternance au gaullisme. C'est ainsi qu'il réunit les partis de gauche autour de son nom, sous l'étiquette de la FGDS (Fédération de la gauche démocrate et socialiste). [...]
[...] C'est la première cohabitation de la Ve République entre un président et un Premier ministre de bords opposés. Les maladresses de Jacques Chirac entraînent deux ans plus tard la réélection triomphale de François Mitterrand. Sous la pression de l'opinion, le président appelle son ennemi intime, Michel Rocard, à la tête du gouvernement. En 3 ans, celui-ci pacifie la Nouvelle-Calédonie. Il instaure la CSG, premier impôt équitable et universel, et le RMI, une allocation aux déshérités victimes de la crise des années 80. [...]
[...] Le 21 avril dernier, il n'y a pas eu de nouvelle poussée d'extrême droite au premier tour des élections présidentielles en France . mais une démobilisation de la droite traditionnelle et surtout de la gauche socialiste. C'est ce que montre la comparaison ci-dessous entre les scrutins de 1995 et de 2002. Au premier tour des présidentielles de 2002, Philippe de Villiers et l'on peut penser qu'une bonne partie de ses électeurs se sont abstenus ou ont reporté leurs suffrages sur des candidats de la droite modérée. [...]
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