La vague révolutionnaire en Europe

Thèmes abordés

Vague révolutionnaire, Europe, Révolution russe, révolution bolchevique, Nicolas II, révolution d'Octobre

Résumé du document

La Russie est une puissance fragile : peuplée de 170millions d'habitants, elle compte cependant 40millions d'allogènes (Finlandais, Baltes…) ; son économie est fragile et rurale ; son pouvoir est autocrate, malgré la Constitution de 1905, créant la Douma : la bourgeoisie urbaine est déçue du système politique.
L'économie n'a pas supporté le choc de la guerre : elle ne peut fournir les armes, les munitions et l'équipement du soldat, si bien qu'en 1917, un million de déserteurs « ont voté pour la paix avec leurs pieds ». Le tsar est incapable de gérer la guerre et des complots se trament dès 1916, avec l'assassinat de Raspoutine.

Extraits

[...] Le gouvernement provisoire échoue dans sa politique malgré certaines mesures libérales et sociales (libertés d'opinion, de presse, égalité devant la loi, droits syndicaux, journée de le gouvernement ne donne ni la paix ni le partage des terres, ce qui l'éloigne du peuple. En avril 1917, Lénine expose ses Thèses d'avril (paix, redistribution des terres, nationalisations) et les bolcheviks gagnent de l'audience et un voit apparaitre dès juillet une insurrection. Réprimée par l'armée qui tente un putsch, les bolcheviks semblent les seuls défenseurs de la révolution. Trotsky et Lénine préparent la révolution pour le 7novembre. [...]

[...] Moscou redevient capitale. Les communistes ont cependant de nombreux problèmes : une crise politique résultant de l'interdiction des SR et des mencheviks ; un éclatement territorial : les nationalités ont repris leurs libertés ; une guerre étrangère (guerre russo-polonaise 1920-1921) et une guerre civile (armée rouge-armée blanche). Toutes ces difficultés poussent le gouvernement à prendre des mesures de rigueur : c'est le communisme de guerre La liberté de presse est supprimée, les Romanov sont massacrés en janvier 1918, les nationalisations exproprient les grands patrons et l'Armée Rouge (5,5millions d'hommes) écrase les troupes blanches Une révolution mondiale ? [...]

[...] L'économie n'a pas supporté le choc de la guerre : elle ne peut fournir les armes, les munitions et l'équipement du soldat, si bien qu'en 1917, un million de déserteurs ont voté pour la paix avec leurs pieds Le tsar est incapable de gérer la guerre et des complots se trament dès 1916, avec l'assassinat de Raspoutine. Du 23 au 27 février 1917, des troubles spontanés se produisent à Petrograd dus à la misère et la faim. Deux pouvoirs se mettent en place : l'un issu de la Douma et l'autre du mouvement populaire, le Soviet de Petrograd. Nicolas II abdique le 3 mars : c'est la fin de la dynastie des Romanov. [...]

[...] Lénine veut aider les révolutionnaires européens et crée la III° Internationale ou Komintern, qui rallie les grands partis communistes directement à Moscou (ce qui entraîne des scissions des partis socialistes, comme en France). De nombreux pays tentent des révolutions : en Allemagne, les spartakistes sont écrasés lors de la Semaine Sanglante ; en Hongrie, les syndicats et les ouvriers prennent un pouvoir (léger) sur le pays qui sera repris par les troupes roumaines ; en Italie, les communistes qui dirigent les grèves sont écrasés par les milices fascistes. [...]