Le 13 mai 1958, des Français d'Algérie s'emparent du pouvoir à Alger, les chefs de l'armée française d'Algérie prennent la tête de ce mouvement et annoncent qu'ils assument tous les pouvoirs civils et militaires et en appellent au général De Gaulle. René Coty, président de la République, fait appel à lui pour former un nouveau gouvernement. Il est investi le 1er juin 1958 par une majorité de parlementaires qui lui votent les pleins pouvoirs pour 6 mois et lui confient le soin de préparer une nouvelle constitution (...)
[...] Le pouvoir exécutif est exercé conjointement par le président et son 1er ministre. Le président peut dissoudre l'assemblée et consulter par référendum le corps électoral. Il négocie et signe les traités. Il est le chef des armées. Le 1er ministre et les ministres sont nommés par le chef de l'Etat sans investiture parlementaire. Le bicamérisme a été maintenu avec un Sénat et une Assemblée Nationale. Les sénateurs sont renouvelables tous les 3 ans, sont élus par les grands électeurs et participent à l'élaboration des propositions de loi avec les députés. [...]
[...] Le problème de la décolonisation De Gaulle achève pacifiquement la décolonisation de l'Afrique noire, mais se heurte à la crise algérienne, il organise en avril 1962 les accords d'Evian : l'Algérie devient indépendante. Les événements de mai 1968 L'agitation étudiante (2-12 mai) Le malaise étudiant va toucher la génération du baby boom qui arrive en masse à l'université. Face aux groupuscules d'extrême droite, l'extrême gauche se décline de façon plurielle mais se regroupe sous le terme gauchiste. Ces derniers remettent en cause la société capitaliste de consommation. La jeunesse manifeste son mal-être. La contestation part de Nanterre. [...]
[...] Elle va s'inscrire dans la durée de législature ans) et elle résulte d'une dissolution surprise et ratée mais voulue par le président lui-même. Il n'hésite pas à faire connaître publiquement ses désaccords avec son 1er ministre. Le contexte économique est favorable au 1er ministre : le chômage recule, la croissance reprend. En 2000, la réforme du quinquennat est adoptéespar référendum pour éviter toute future cohabitation. Le quinquennat (2002-2007) Le 2e tour de la présidentielle a lieu dans un contexte particulier : J. Chirac est réélu triomphalement avec plus de 82% des voix face au candidat d'extrême droite J.M. Le Pen. [...]
[...] Pompidou prend l'initiative de faire rouvrir la Sorbonne et d'engager le 27 mai des négociations avec le monde du travail. Le 27 mai les accords de Grenelle sont signés, qui accordent des augmentations de salaires. La crise politique (27 mai 3 juin) Le pouvoir politique semble désemparé. Le vide du pouvoir est renforcé par le silence du général qui a quitté Paris le 29 mai. Mais dès le 30 mai, DG reprend l'initiative, il dissout l'Assemblée nationale tandis que les gaullistes organisent une grande manifestation sur les Champs-Elysées. [...]
[...] De 1981 à 1982, c'est l'état de grâce : les socialistes entreprennent une série de réformes, sous la direction du 1er ministre P. Mauroy : nationalisation, décentralisation, création de l'ISF, retraite à 60 ans, semaine de 39h, abolition de la peine de mort. Cette politique volontariste se heurte à la crise. Dès 1982, c'est le tournant de la rigueur, blocage des prix et des salaires. La 1ère cohabitation (1986-88) Pour la 1ère fois, le président est privé du soutien de la majorité à l'Assemblée Nationale, Mitterrand nomme J. [...]
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