cours parlant de l'Etat, l'histoire, la mémoire; de l'Etat face au passé, et des enjeux politiques du passé
[...] Quand Victor Hugo meurt en 1885, il est panthéonisé de son vivant, c'est le grand poète national, un auteur populaire, ses 80 ans sont fêtées dans la rue sous ses fenêtres. On lui fait des funérailles nationales et on décide qu'on va exposer son corps sous l'arc de triomphe et on le met au Panthéon. On met au Panthéon aussi Zola en 1808, Jean Jaurès. En revanche, jusqu'à Mitterrand, on ne met presque plus personne au Panthéon. Mitterrand choisit de se rendre au Panthéon avec son entourage, et choisit d'honorer 3 tombes particulières : Jaurès, Schœlcher . [...]
[...] Il y a plusieurs tentatives pour abroger ces articles, mais ne fonctionnent pas. LE PASSE, ENJEUX POLITIQUES Les cultures politiques Dans la droite française, il y a une culture catholique plus importante qu'à la gauche, donc privilégie des épisodes religieux. Ça s'est vu notamment en 1920 quand la droite a récupéré Jeanne d'Arc, qui a été brûlée par l'église catholique. En revanche, la gauche tient les figures révolutionnaires comme Jaurès. Ils font de la révolution française la fondatrice des totalitarismes. [...]
[...] Il explique cela dans son livre Les lieux de mémoire. Une des caractéristiques de la mémoire, c'est d'être sélective, choisir qqch et de l'actualiser de manière permanente. L'ETAT, L'HISTOIRE, LA MÉMOIRE Les commémorations Ernest Lavisse explique que plus on s'approche du moment contemporain, plus il est difficile de s'abstraire de la politique. À partir de la révolution, le contenu devient politique ou social, et il est difficile de rester neutre. Il dit qu'il est bien que l'enfant fait de la politique comme le gentilhomme faisait de la prose = avoir l'habitude de faire de la politique. [...]
[...] mai c'est la victoire sur l'Allemagne Nazie, fête nationale depuis 1945. Depuis 1974, il y a une institution « le haut comité des commémorations nationales » qui dépend des archives nationales, qui tient un calendrier des anniversaires nationales, notamment les centenaires. Le bicentenaire était confié à différents titulaires notamment à Jeanneney qui s'est beaucoup intéressé à l'audiovisuel. Le bicentenaire de la révolution était l'occasion de réviser le centenaire de la révision : regarder le fond (occasion de faire le point sur l'historiographie pour les historiens). [...]
[...] Les questions clivantes Dans la révolution, la question de la terreur n'a pas véritablement existée, mais ça n'empêche pas qu'elles aient lieu. La question de la colonisation est très forte et réactivée. CONCLUSION Les historiens doivent avoir une distance nécessaire pour présenter les évènements par rapport aux acteurs et avoir une approche savante. La seule chose qui peut réconcilier les évènements c'est l'histoire. [...]
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