URSS, fin de l'ère stalinienne, dictature totalitaire, Staline, Deuxième Guerre mondiale
Le bilan de la guerre est édifiant pour l'URSS : près de 25 millions de morts, dont la moitié civile. Les paysans, durement touchés par la politique de terre brûlée, se réfugient dans les villes. L'URSS a supporté la moitié des destructions de la WW2. Les usines, les hôpitaux, les écoles et les sovkhozes détruits se comptent en dizaine de milliers et pour reconstruire, on ne dispose que d'un matériel usé et d'hommes affaiblis par les privations. Seules les régions orientales se sont développées.
[...] En 1953, du fait de la méfiance pathologique de Staline, la population des goulags est 10millions. Certains tentent quand même de résister, comme Alexandre Soljenitsyne (L'Archipel du Goulag Staline, qui avait déjà été critiqué pour sa brutalité par Lénine et pour son sadisme par Trotsky, sera désavoué par Khrouchtchev, qui dénonce la peur qu'il provoquait chez ses collaborateurs. Le marxisme-léninisme est remplacé par le stalinisme : Staline gouverne seul : en 1944, l'hymne national (qui était alors l'Internationale ) est remplacé par un champ à sa gloire ; le plenum du Comité central et le Politburo ne servent plus à rien. [...]
[...] L'URSS a supporté la moitié des destructions de la WW2. Les usines, les hôpitaux, les écoles et les sovkhozes détruits se comptent en dizaine de milliers et pour reconstruire, on ne dispose que d'un matériel usé et d'hommes affaiblis par les privations. Seules les régions orientales se sont développées. L'économie reste planifiée et le plan quinquennal se consacre à la reconstruction, les transports (canal Lénine), l'énergie (centrales hydrauliques), l'agriculture et l'industrie lourde. De plus, la réforme monétaire de 1947 ruine les paysans qui perdent leurs économies : l'agriculture personnelle baisse. [...]
[...] Après la guerre revient en force le stalinisme : de nombreuses ethnies sont massacrées du fait des aspirations nationales : les Tchéchènes (400k morts), les Allemands de la Volga (380k morts), les Tatars de Crimée (200l morts), les Kalmouks (130k morts). Les républiques soviétiques doivent oublier leur passé national et glorifier celui de leur frère aîné, le grand peuple russe Dès 1946, Jdanov devient de théoricien du parti ; les intellectuels, forcés de se soumettre au parti, vont faire leur autocritique et seront déportés. La Pravda va permettre de rendre ces mouvements populaires. [...]
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