Urbanisation de la France, le fait urbain au 19e siècle, croissance urbaine, vgrandes villes, urbanisme des régulations
La dynamique privilégie les centres urbains, on constate une croissance urbaine de 155% entre 1831 et 1911. Il n'y avait en 1831 que 7 millions de citadins, ils sont 18 millions en 1911. Certaines villes comme Lille ont doublé leur population en 20 ans.
En 1801, il n'y a que 8 villes de plus de 50 000 habitants en France, en 1850 elles sont 50, en 1850 on ne compte que trois villes de plus de 100 000 habitants en dehors de Paris, ce sont Marseille, Lyon et Bordeaux. En 1911, ces villes sont 16 en France. La croissance urbaine a donc favorisé les grandes villes plutôt que les petites, le 19e siècle a donné des contours plus nets à la hiérarchie urbaine préexistante. Paris créer un réseau en étoile au niveau des chemins de fer, des axes d'urbanisation apparaissent (le Lyon - méditerranée va développer le couloir rhodanien). Des villes-champignons liées à des mono-industries comme Roubaix et son industrie textile avaient en 1801 8 000 habitants, elle en compte 123 000 en 1911.
[...] Après la révolution de 1830 la bourgeoisie aura sciemment laissé dans un triste sort les classes ouvrières. Le choléra fait réapparaître la peur de la peste (cf. le vocabulaire inhérent à la peste). La monarchie de juillet, les académies de médecine décident le lancement d'enquête pour mieux connaître la misère des classes populaires. Cela deviendra plus tard la tuberculose, elle tuera plus que les guerres en France au 20èm siècle. Aux origines de l'urbanisme La théorie pure : reconstruire la vie à la campagne, l'idée du familistère de Guise, de la cité ouvrière de Noisiel. [...]
[...] La superficie de Paris est doublée, les limites de l'octroi parisiens sont repoussées (taxes à l'entrée de Paris). Tout un ensemble d'espaces qui sont ouverts à la spéculation, à de nouvelles percées, à de nouvelles créations notamment en terme de par cet jardins : parc monceau, parc des Buttes-Chaumont, un nouvel équilibre se créer avec une notion d'espaces verts. En résumé il met en place une théorie de la ville comme un réseau, la ville doit être fondé sur la communication, sur l'hygiène et la paix sociales qui fonctionnent ensemble. [...]
[...] Le diagnostic sur l'insalubrité urbaine On voit un type de gouvernance urbaine apparaître, une nouvelle gestion des affaires de la cité. Ce projet politique se traduit par la volonté de lutter contre la lutte des classes. La densité de certains arrondissements dépasse les 800 hab/km2, au début des années 1830 une épidémie de choléra fera plus de victimes en 1832. Il y a là le point de départ des contestations de injustices, de ce que les historiens ont appelés les rumeurs colériques. [...]
[...] L'urbanisation de la France, le fait urbain au 19èm siècle La dynamique privilégie les centres urbains, on constate une croissance urbaine de 155% entre 1831 et 1911. Il n'y avait en 1831 que 7 millions de citadins, ils sont 18 millions en 1911. Certaines villes comme Lille ont doublé leur population en 20 ans. En 1801 il n'y a que 8 villes de plus de habitants en France, en 1850 elles sont 50, en 1850 on ne compte que trois villes de plus de habitants en dehors de Paris, ce sont Marseille, Lyon et Bordeaux. [...]
[...] Il y là une reprise des discours des utopistes français comme Cabet. Le modèle reste le phalanstère de Fourrier qui reste le modèle. L'urbanisme des régulations, c'est ainsi que l'on peut qualifier la démarche empirique du baron Haussmann à Paris puisqu'il décide de prendre la ville comme un objet technique que l'on peut améliorer, on considère qu'il y a des dysfonctionnements urbains que des systèmes d'équipements peuvent pallier. Ces derniers touchent plusieurs domaines, l'évacuation des eaux usées et toute une théorie de l'urbanisme se construit autour d'une réflexion hydraulique. [...]
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