Le 9 février 1849, à Rome, Giuseppe Mazzini proclame la déchéance du pouvoir temporel du pape et instaure la République.
Un demi-siècle plus tôt, les révolutionnaires français avaient semé en Italie les germes de la démocratie et du nationalisme. Les bourgeois et les intellectuels, sous l'influence du romantisme, s'exaltent au théâtre et à l'opéra, comme leurs homologues belges. Ils se prennent à rêver à l'unité politique de la péninsule. L'avocat Giuseppe Mazzini est de ceux-là...
[...] L'unité italienne I. Giuseppe Mazzini proclame la République à Rome 1. Le rêve de Giuseppe Mazzini. Le 9 février 1849, à Rome, Giuseppe Mazzini proclame la déchéance du pouvoir temporel du pape et instaure la République. Un demi-siècle plus tôt, les révolutionnaires français avaient semé en Italie les germes de la démocratie et du nationalisme. Les bourgeois et les intellectuels, sous l'influence du romantisme, s'exaltent au théâtre et à l'opéra, comme leurs homologues belges. Ils se prennent à rêver à l'unité politique de la péninsule. [...]
[...] Elle se heurte à la résistance de volontaires républicains, commandés par Garibaldi, les fameuses Chemises rouges Le représentant de la France, le diplomate Ferdinand de Lesseps, tente de négocier avec le triumvirat romain mais il est désavoué par le ministre des Affaires étrangères, Alexis de Tocqueville. C'est seulement le 2 juillet 1849 que tombe la République romaine. Giuseppe Mazzini, une nouvelle fois, prend le chemin de l'exil et reporte ses espoirs sur l'union de l'Europe. En 1872, il aura la satisfaction de revenir mourir dans une Italie enfin réunifiée. [...]
[...] Les alliés affrontent à nouveau les Autrichiens à Solferino. Près de soldats restent sur le champ de bataille. Napoléon III, ému par les boucheries de Magenta et Solferino1, juge qu'il est temps d'arrêter les frais d'autant que sur le Rhin, les patriotes allemands s'exaltent. La Prusse menace d'unir les principautés allemandes dans une guerre contre la France, jugée trop menaçante. Malgré les réticences des Piémontais, Napoléon III profite de son avantage pour signer un armistice avec l'empereur d'Autriche François- Joseph 1er à Villafranca le 11 juillet 1859. [...]
[...] Le roi d'Italie attendra la défaite de la France face à la Prusse pour se saisir enfin de la ville de Rome et en faire sa capitale En son honneur, Johann Strauss père écrivît à cette occasion la très célèbre Marche de Radetsky Solferino inaugure une période de conflits très meurtriers, avec des batailles où mouront des dizaines de milliers de soldats. Visitant le champ de bataille de Solferino, un philanthrope et écrivain genevois, Henri Dunant, s'indigne du sort fait aux blessés. Ses écrits émeuvent l'opinion européenne. Lui-même s'entretient avec l'empereur et entreprend derechef de créer une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre. [...]
[...] La bataille de Solferino 1. Une guerre par procuration Le 24 juin 1859, les armées franco-sardes se heurtent à l'armée autrichienne à Solferino, en Lombardie, dans une mêlée sanglante et désordonnée qui fait suite à celle de Magenta juin 1859). Le roi de Piémont-Sardaigne Victor-Emmanuel II et son allié, l'empereur des Français Napoléon III, font face à l'empereur d'Autriche, François-Joseph 1er. Le conflit entre l'empire autrichien et la coalition franco-sarde est venu de la promesse faite par Napoléon III au roi Victor-Emmanuel II de l'aider à faire autour de lui l'unité de l'Italie en échange de la Savoie et Nice. [...]
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