Fiche de lecture analytique de Les trente glorieuses - Jean Fourastié
La population totale a énormément augmenté (40 à 53 millions d'habitants). Le nombre d'actif a augmenté moins vite que la population totale. Un actif prend donc en charge un nombre croissant d'inactif. La structure de la population active a énormément changé, la part de la l'agriculture baisse au profit du tertiaire majoritairement (ce qui favorisa l'emploi féminin, avec 2 emplois féminins sur 3 dans ce secteur). De plus, globalement, les jeunes peuvent davantage aller à l'école, le temps de travail baisse, l'habitat se modernise ainsi que les éléments du 'confort moderne ». L'espérance de vie augmente considérablement. Enfin, la durée annuelle du travail baisse, les congés payés passent de 2 à 4 semaines bien que la durée de travail hebdomadaire demeure à 42h par semaine.
PREMIERE PARTIE : LES DEUX FRANCE
DEUXIEME PARTIE : POURQUOI ? COMMENT ?
[...] Il existe également de très vive compétition des français estiment ne pas avoir le revenu normal ou équitable mais tous estiment qu'il ne suffirait d'une hausse que de 10% pour accéder à la normal Ces réponses sont tant données parmi les salaires de 2000€ que de 8000€. Tant de choses ont changé que les notions de possible et d'impossible se sont évanouies. Tout parait possible et le changement est vu comme naturel. Les insatisfactions du cœur : L'homme moyen d'aujourd'hui prend conscience du vide de son cœur et de ses mains. Dans les années la France était gaie. Les français avaient certes la pauvreté mais aussi l'entrain, la faculté d'admiration et d'enthousiasme et l'ardeur de vivre. [...]
[...] Les maisons en 1975 sont donc non seulement plus nombreuses mais aussi plus confortables qu'en 1946. En 1975, on a 2,5 personnes par logement contre 3,7 en 1954. La population vit de plus en plus dans les villes dans les campagnes en 1946 contre 32% en 1975). De plus en plus de gens habitent loin de leur lieu de travail, se pose alors la question de la consommation excessive de carburant. Chapitre 5 : Niveau de vie, pouvoir d'achat : Afin de mesurer objectivement le pouvoir d'achat, on dispose de deux outils : le salaire réel (le pouvoir d'achat exprimé en marchandise) et le prix réel (prix exprimé en heures travail). [...]
[...] Toutefois, il ne faut pas croire que la hausse de la productivité seule importe à la vie des hommes et des nations. Le but de la vie n'est certes pas de consommer plus de réfrigérateur et de coupe de cheveux. TROISIEME PARTIE : ET MAINTENANT ? Chapitre 9 : la morosité : Les revendications : Le thème majeur des revendications au cours des années 1946-1975, ont été le pouvoir d'achat des salaires, la réduction de la durée de travail et l'égalité des revenus. [...]
[...] Les deux premier sont typiques du grand espoir millénaire et se sont épanouis pendant les Trente glorieuses. Les revendications sont une contrepartie à la puissance patronale. Toutefois, les syndicats français doivent avoir une certaines conscience des lois élémentaires de l'activité économique afin de ne pas éreinter une entreprise dans l'intention de la rendre plus féconde. La grève a eu une place importante pendant les Trente glorieuses, mais elle n'a plus d'action réelle sur le niveau de vie ou sur le temps de travail. [...]
[...] C'est seulement depuis 1973 que bon nombre de gens commencent à s'apercevoir que le progrès ne va pas de soi, que l'économie nationale est une machine complexe et fragile, et que tout n'est pas possible. La situation de base : Le niveau de vie des français place la France au 10ème rang des 160 nations entrant dans les statistiques de la banque mondial. Ce niveau de vie est le trois quart de celui des Etats-Unis et au moins 50 fois supérieur à celui des masses du tiers monde. La productivité de l'heure de travail est en France l'une des plus hautes du monde. [...]
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