L'expression de Trente Glorieuses est une expression trouvée par un économiste français, Jean Fourastié et qui sert à désigner une période allant de 1945 à 1975 et qui a été caractérisé par un essor économique sans précédent et a fait de la France et des autres pays industrialisé une puissance économique (...)
[...] Ses infrastructures sont détruites, elle n'est plus à même de pouvoir assurer ses productions, son économie est ruinée. C'est la reconstruction du pays qui va relancer l'économie et marquer le début d'une période de croissance. La croissance économique après la guerre La Seconde Guerre Mondiale aurait pu durablement ruiner l'Europe, la France, tout comme ses voisins n'aurait pas pu se relever après le conflit si elle n'avait pas bénéficié d'une aide extérieure. Cette aide extérieure fut sans contexte l'aide américaine, le Plan Marshall fut un facteur décisif de la croissance française. [...]
[...] La période de prospérité prit fin au début des années mil neuf cent soixante-dix. Il y a un retour de conjoncture après le premier choc pétrolier de 1973, mais le choc pétrolier ne fut pas la seule cause qui permet d'expliquer la fin de cette période de croissance économique. Les crises énergétiques ne feront qu'augmenter les effets d'une crise plus profonde. [...]
[...] Sans ces milliards de dollars, la reconstruction aurait été plus longue. L'aide apportée par le Plan Marshall s'étendit sur quatre années. Pour les Etats-Unis apporter de l'aide aux pays européens n'étaient pas qu'une bonne action, il y avait aussi un immense enjeu économique : les pays européens devenaient les débiteurs des Etats-Unis, en échange de cette aide économique, les Etats-Unis escomptaient bien s'ouvrir de nouveaux marchés et écouler leurs productions en Europe. Le plan Marshall était, commercialement, pour les Etats-Unis, une porte d'entrée sur le vieux continent. [...]
[...] III/ La société des Trente Glorieuses Quelles sont les caractéristiques de la société des Trente Glorieuses ? La population qui a connu les privations de la guerre découvre désormais ce qu'est la consommation de masse, les produits manufacturés sont nombreux, leur prix baisse et il devient plus facile de s'équiper et de consommer. La population est en demande, elle veut oublier les privations et a désormais les moyens de satisfaire ses besoins en consommation car la société des Trente Glorieuses est également une société de plein emploi, le chômage n'est pas le fléau qu'il est aujourd'hui, il est quasi anecdotique et ne représente que de la population active, les richesses se répartissent assez équitablement, les salaires augmentent, un salaire minimum est également adopté : c'est la naissance du SMIG qui deviendra le SMIC. [...]
[...] II/ Une période de renouveau économique La croissance économique avait besoin de planification. Afin de reconstruire les infrastructures et de relancer l'économie, l'Etat fut amené à s'investir durablement dans l'économie, cela se traduisit par de nombreuses nationalisations. L'Etat devint le partenaire principal dans le système productif et dans le système bancaire et se positionna comme un acteur économique majeur. L'Etat mit en place une politique de planification afin de maîtriser la croissance, une politique industrielle fut mise en place, une politique qui privilégiait les secteurs les plus importants de l'industrie, ceux qui laissaient espérer une rapide croissance comme l'automobile, l'aéronautique Sans cette planification, la croissance n'aurait pas pu être aussi rapide et aussi importante, elle aurait été désorganisée. [...]
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