Totalitarismes, Stalinisme, socialisation du travail, répression, rejet du système capitaliste, fascismes
Staline abandonne la NEP et lance l'URSS dans un projet fondamentalement communiste : tous les moyens de production appartiennent aux travailleurs, à qui l'État redistribue le fruit de leur labeur.
Cette socialisation du travail doit aboutir à une société juste, sans classes…
[...] Guide suprême, il fait l'objet d'un véritable culte : c'est le Duce en Italie, le Führer en Allemagne, le petit père des peuples en URSS. Son autorité est absolue : le Duce a toujours raison et en Allemagne Hitler impose à ses fonctionnaires et militaires de prêter fidélité. Le culte est rendu sous des formes diverses : statuts, peintures, films, poèmes, .représentants le chef comme un sauveur, un éducateur. Le totalitarisme se fond sur un principe d'obéissance et se caractérise aussi par des pratiques arbitraires pour contrôler la population. [...]
[...] Staline veut créer un homme nouveau qui incarne les bienfaits de son pouvoir. Staline met en effet l'accent sur le développement industriel du pays. A travers l'organisme chargé de la planification quinquennale, le Gosplan, il fixe les objectifs à atteindre : l'essor de l'industrie lourde et des infrastructures. L'Etat met ainsi en œuvre de grands chantiers et complexes industriels (notamment sidérurgique) dans l'Oural, en Sibérie A la veille de la 2nde Guerre Mondiale, l'URSS est hissée au 3ième rang des puissances industrielles, derrières les Etats-unis et l'Allemagne. [...]
[...] (En apparence, les trois régimes totalitaires se ressemblent énormément: ils partagent des pratiques politiques. Ces points communs sont incontestables mais cela n'empêche pas l'existence de profondes différences : les idéologies qui définissent la vision du monde et les objectifs poursuivis par ces régimes et leur dirigeant sont bien différents. Des sociétés au service d'une idéologie d'Etat Des produits de la brutalisation Les totalitarismes sont issu de la Grande Guerre, en effet, au cours de la 1ière guerre, la mort de masse et l'efficacité de la propagande ont engendré une haine de l'autre qui n'a pas totalement disparu avec la paix : brutalisation des esprits. [...]
[...] Dans un régime totalitaire, l'homme doit se fondre dans la masse, il n'est qu'un rouage de l'ensemble et la pensée unique prévôt. Les individus sont soumis au contrôle de l'Etat, Mussolini déclare ainsi l'individu n'est rien, l'Etat est tout Hitler met lui en avant le Volk (=peuple) d'o( le slogan nazis Volk, Ein Reich, Ein Führer.” Le Parti est l'intermédiaire entre l'Etat et la société. Parti de masse, Parti unique, il permet à l'Etat de tout contrôler : l'économie, les moyens de communications, Seul le Parti unique est autorisé à représenter le peuple. [...]
[...] Près de familles sont déportées ou éliminées. La nouvelle société doit en effet s'appuyer sur la restructuration des terres ou kolkhozes (exploitation agricole fondée sur la propriété et la gestion collective des moyens de production) et sovkhozes, qui dont des fermes d'Etat avec des salariés). Mais, beaucoup de paysans fuient en masse vers les villes ils deviennent une main-d'œuvre bon marché pour l'industrie. Cette réorganisation déstabilise l'économie agricole : la famine se développe en 1932-1933, surtout en Ukraine (près de 6 millions de victimes). [...]
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