Système bismarckien, isolement français, 1878-1890, Triple Alliance, échéances de 1887
Bismarck parvient entre 1878 et 1882, à nouer autour de l'Allemagne un ensemble d'alliés ou d'amis qui semblent d'une part lui donner toutes les garanties contre une revanche française et d'autre part l'assurance de la paix.
[...] Le traité liant l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie est signé le 20 mai 1882 : conclu pour cinq ans comme la Duplice, il prévoit l'intervention italienne si l'Allemagne est attaquée par la France, ou si l'un de ces alliés est attaqué par deux adversaires à la fois. Les échéances de 1887 Parallèlement Bismarck tente de se rapprocher de la France en l'appuyant dans ses difficultés coloniales (1883 commandant Rivière tuer au Tonkin). Quand les relations se tendent avec l'Angleterre au sujet de l'Egypte en 1882 l'ambassadeur français parle d'intérêts communs Bismarck souhaite que la France oublie la revanche et essayent de tendre les relations franco-britannique. [...]
[...] Ces tentatives cessent avec la chute du deuxième ministère Ferry en 1885 et l'arrivée de Freycinet qui met fin aux opérations coloniales. En 1887, la position de la France est menacée, c'est l'année d'échéance de la Triple alliance et du traité de contre assurance. Le traité est renouvelé, augmenté d'une note germano italienne (faisant d'une nouvelle progression de la France en en Afrique du Nord un casus belli au gré de l'Italie). Le renouvellement est complété par un accord anglo italien granitisant le statu quo en méditerranée, les droits anglais en Egypte et italiens en Tripolitaine. [...]
[...] Le système bismarckien et l'isolement français (1878-1890) Bismarck parvient entre 1878 et 1882, à nouer autour de l'Allemagne un ensemble d'alliés ou d'amis qui semblent d'une part lui donner toutes les garanties contre une revanche française et d'autre part l'assurance de la paix. Formation de la Triple Alliance (Allemagne-Autriche-Italie) (1879- 1882) Bismarck inquiet de l'attitude russe, cherche des assurances, bien qu'une entente franco-russe reste improbable. La première étape fut la duplice en 1879 : Bismarck eut beaucoup de peine à faire accepter à Guillaume Ier, qui restait fidèle à l'amitié russe, la nouvelle orientation diplomatique, et il n'y parvient que sous la menace de sa démission. [...]
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