Fiche d'Histoire retraçant l'évolution des syndicats en France depuis 1945 jusqu'à nos jours. Elle pose la question de la désyndicalisation et de ses causes. Les sigles des syndicats sont explicités.
[...] Les causes Avec la crise, l'emploi dans les secteurs où le syndicalisme était très présent s'est effondré (mineurs, métallurgistes, ouvriers de l'automobile De plus, le nombre des chômeurs et des travailleurs à temps partiel a augmenté et ils se syndicalisent peu. Le syndicalisme s'est maintenu dans le secteur public mais pas dans le privé. Et le mouvement de privatisations accélère encore la désyndicalisation. La crise et le chômage ont entrainé un réflexe individualiste, défavorable aux actions collectives. La CGT a aussi reculé suite à l'effondrement des régimes d'Europe de l'Est. Le rôle des syndicats aujourd'hui. [...]
[...] Les syndicats en France depuis 1945. Le syndicalisme d'après guerre. L'essor d'après guerre La libération autorise la renaissance syndicale, d'autant plus que beaucoup de syndicalistes (clandestins) ont participé à la Resistance. La CGT, qui s'était scindée en deux suite au pacte germano-soviétique de 1939 s'est réunifiée par les accords du Perreux (1943). Elle est le syndicat le plus puissant avec 5,4 millions d'adhérents à la libération. Dès 1944 est crée la Confédération Générale des Cadres (CGC). La fondation du CNPF En 1946 fut fondé le Conseil National du Patronat Français (CNPF) qui remplace la CGPF de l'entre deux guerre (Confédération Générale de la Production Française). [...]
[...] La CFDT s'affirmera par la suite avec E Maire, en prônant des solutions originales comme l'autogestion. Le syndicalisme agricole. Depuis l'après guerre, La FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) s'est imposée comme principale organisation représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics (M. Debatisse fut ainsi ministre de Valéry Giscard d'Estaing) La CNJA (Centre National des Jeunes Agriculteurs) vient en aide aux Jeunes Agriculteurs. La création du MODEF (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux), situé à gauche n'a pas percé. [...]
[...] Le syndicalisme est à un tournant de son histoire. Le maintien de son influence passe par une adaptation sans faille aux réalités nouvelles de la société, de l'emploi et des relations entre Etat et partenaires sociaux. Les mouvements sociaux de 1995 contre le plan Juppé de réforme de la Sécurité Sociale et des régimes de retraite ont révélé la profonde division syndicale en France : l'intransigeance de L. Vianet et M. Blondel leaders respectifs de la CGT et de FO a contrasté avec volonté de N Notat (CFDT) de négocier avec le gouvernement. [...]
[...] La CGT perd environ la moitié de ses membres. II) Le syndicalisme à l'heure des Trente Glorieuses La CGT Durant les années 1950, la CGT est encore à l'heure du stalinisme triomphant (M. Dreyfus) car dans un contexte de guerre froide, l'antiaméricanisme est fort. En 1958, la CGT, tout comme le PC dénonce le péril gaulliste et prône le non au référendum. Le succès gaulliste rend vains les efforts de la CGT pour quelques temps. La CGT milite pour la fin de la guerre d'Algérie. [...]
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