Dès le début du XIXe siècle les gens de même métier ont commencé à se regrouper mais ils sont jugés coupables de conspiration. En 1842, la Cour Suprême du Massachusetts reconnaît la liberté syndicale.
Jusqu'aux années 1860 les organisations se formèrent et disparurent au rythme des phases d'expansion et de récession économique.
Le mouvement des chevaliers du travail apparaît en 1869, leurs propositions sont réformistes : ils proposent l'établissement de la propriété coopérative, l'élimination du salariat. Ils disparaissent en 1890.
[...] Ils disparaissent en 1890. - l'American Federation of Labor (AFL) Création au milieu des années 1880 par Samuel Gompers qui s'oppose à la subordination de l'action syndicale à un objectif politique et révolutionnaire. Gompers élabore le concept de syndicalisme pur et simple (sans attache avec un parti). - Les Industrial Workers of the World (IWW) Congrès fondateur à Chicago en 1905 rassemble toute la gauche ouvrière. Mot d'ordre : One Big Union un seul syndicat par industrie, un seul syndicat pour les travailleurs du monde entier. [...]
[...] Mais, la base s'est sentie loin de ses dirigeants et le syndicalisme américain a perdu son audience populaire. - la modernisation du syndicalisme : en 1995, nouvelle direction à la tête de l'AFL-CIO qui s'oriente vers une mobilisation active des adhérents et un esprit plus militant. La représentation syndicale dans la vie de l'entreprise Pour s'implanter dans une entreprise un syndicat doit normalement suivre une procédure légale d'accréditation mais pour contourner cette procédure, une voie alternative de reconnaissance syndicale appelée Card Check Recognition est de plus en plus recherchée. [...]
[...] Evénements marquant l'histoire du syndicalisme américain : 1er mai 1886 : grève pour la journée des 8 heures. A plusieurs endroits les travailleurs ont obtenu des réductions d'heures de travail. Un attentat met fin à l'ambiance euphorique. Les syndicats sont toujours sans législation protectrice, l'action collective est donc à la merci de la moindre brèche dans la solidarité. Les syndicats ne bénéficient d'aucune protection légale, certaines sociétés ont recours à la clause antisyndicale (travailleurs s'engagent à ne faire partie d'aucun syndicat). [...]
[...] Lorsqu'un syndicat est reconnu comme représentatif tous les salariés de l'unité deviennent membres du syndicat. Le représentant syndical qui est désigné est l'interlocuteur exclusif de l'employeur pour la négociation collective. Les employés ont légalement le droit de s'organiser en syndicat mais le patronat s'oppose à ses actions. Une entrave considérable au développement des syndicats aux Etats-Unis provient de la législation du travail : la loi Taft Hartley a donné la liberté d'expression aux employeurs pendant la période d'accréditation et ces derniers utilisent la désinformation, l'intimidation Les chefs d'entreprises procèdent également à la délocalisation d'une unité de production pour la placer dans des usines sans représentation syndicale. [...]
[...] De l'affaiblissement institutionnel des syndicats a un possible renouveau En 1947, la Loi Taft-Hartley impose des limites au pouvoir syndical notamment elle restreint sévèrement l'autorisation d'appel à la grève. En 1955 fusion de l'AFL et du CIO sous le sigle AFL-CIO. L'AFL-CIO développe son activité politique en tant que groupe de pression du Parti Démocrate. Pendant la phase de récession des années 1980-1983, le patronat a exploité le taux de chômage pour obtenir des concessions de la part des syndicats déclin du syndicalisme. Quelques organisations tentent de trouver un modèle plus ouvert et plus combatif : le syndicalisme de contestation sociale. [...]
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