Fiche d'histoire sur les surprises survenues lors de la Première Guerre Mondiale
? Après la Marne, le front se stabilise de la Suisse à l'Oise. Les deux camps essaient de se déborder par l'ouest, d'où le nom de «course à la mer » donné aux batailles jusqu'au mois de novembre. Les combats gagnent la Picardie, l'Artois, les Flandres. Ils sont acharnés autour d'Ypres fin octobre.
1) L'échec des plans
2) Une guerre inattendue
[...] Bataille de la Marne : 25000 morts. Les chiffres effrayants ont été tenus secrets pendant toute la guerre, mais très vite le sentiment de pertes énormes se répand. C'est la fin des illusions. Les Français avaient cru à une guerre courte, ils la sentent désormais beaucoup plus longue que prévu, et très différente de ce qu'ils pensaient. Une guerre inattendue Les tranchées, la vie des soldats et l'armement Tranchées = symbole de 14-18 car personne ne s'attendait à ce type de guerre. [...]
[...] Elle aussi veut «user l'adversaire Menée au nord par le Mal Douglas Haig et au sud par Foch, l'offensive dure jusqu'au 18 novembre 1916. Peu d'avancées sur le terrain, mais des pertes énormes comme à Verdun : 104000 morts français. Dans l'ensemble, les troupes alliées ont été plus éprouvées que les allemandes. Verdun = échec pour les Allemands, Somme = échec pour les Alliés. Fin 1916 : la stratégie de l'usure a échoué elle aussi. Joffre est nommé Mal de France le 25 décembre 1916 et remplacé par Nivelle août 1916 : Falkenhayn est remplacé par Hindenburg toujours assisté par Ludendorff. [...]
[...] Les surprises de la guerre 1914-1918 NB : S'il n'y a pas de précision, tous les militaires dont il est question sont généraux. L'échec des plans Les plans et la mobilisation 1er août : les premières patrouilles allemandes pénètrent en Luxembourg et les premiers combats franco-allemands ont lieu aux limites du Territoire de Belfort. Mais de chaque côté on n'est pas prêt à lancer les grandes opérations. Allemands : plan Schlieffen établi par le général Alfred von Schlieffen, chef du Grand Etat-Major de 1891 à 1906, remplacé par Von Moltke qui avait peu modifié le plan de son prédécesseur. [...]
[...] A partir du 3 septembre : Joffre reçoit des infos (1ères reconnaissances aériennes) sur les mouvements de Von Kluck qui a obliqué vers le sud-est et présente le flanc à la nouvelle 6ème armée française de Maunoury. Gallieni, nouveau gouverneur de la place de Paris et Joffre comprennent l'avantage qu'ils peuvent tirer de cette situation ; Joffre lance la contre-attaque le 6 septembre. 6-9 septembre : bataille de la Marne. Les 3ème, 4ème et 5ème armées allemandes essaient d'enfoncer le front, violents combats dans les marais de Saint-Gond. [...]
[...] Avant guerre : nombre d'insoumis estimé entre 10 et on parle des ravages de l'antimilitarisme. En fait elle est très faible : 1,5%. La prise de Mulhouse Avant les grandes opérations, Joffre a préparé le 7ème corps à une attaque en Haute-Alsace. Objectif : retenir le max de troupes allemandes, couper les ponts sur le Rhin et couvrir les flancs des troupes agissant en Lorraine. De plus, succès en Alsace = symbole fort. Menées par Bonneau, les forces françaises occupent Mulhouse dans la soirée du 7 août. Vague d'enthousiasme dans toute la France. [...]
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