Fiche d'histoire sur la surprise que constitue la guerre 1914-1918
Les crises franco-allemandes à propos du Maroc (1905 et 1911), les crises balkaniques de 1908 et 1912-1913, la constitution de la Triple Entente (France, Russie, Royaume-Uni) en 1907 face à la Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie) plus ancienne semble rythmer la marche à la guerre.
I) La tension internationale, ses limites et ses conséquences :
II) Le mois de juillet 1914 :
III) La crise de juillet 1914 :
[...] Le ralliement à la défense nationale est proclamé le 4août lors des obsèques de Jaurès par le secrétaire général de la CGT, Léon Jouhaux. En fait, les syndicalistes ont arrêté le mouvement car ont senti les masses ouvrières, bien que pacifiques, ne suivraient pas un mouvement qui mettait la patrie en danger. -Les manifestations patriotiques sont elles aussi peu nombreuses. 1ère réaction à la mobilisation : la stupeur, l'étonnement, surtout dans les campagnes peu au courant. 2ème : sentiments très réservés, depuis la résignation à la consternation. [...]
[...] Le chef du gouvernement serbe, Pachitch, avait prévenu le gouvernement autrichien de prendre des précautions. Le gouvernement A-H estima que l'assassinat venait du groupe terroriste serbe La main noire, voulant créer un Etat yougoslave. Empereur François Joseph peu touché par la mort de son neveu, mais pour militaires (dont le chef d'état major Conrad von Hötzendorf) : bon moment pour écraser Serbie et faire disparaître la pression des Slaves du Sud subie par monarchie autrichienne. *France : nombreux articles mais peu d'émotion, personne ne croit à un drame mondial, sauf journal le Temps, visionnaire, et Clémenceau : si on impute responsabilité au gouvernement et peuple serbe, des conséquences terribles sont à venir. [...]
[...] Mais pas de mouvement de masse, jeunesse pas unanime. Elections 1914 : pas de vraie poussée nationaliste. Nationalisme à travers la littérature : conversion comme celle de Peggy, qui rêve de la guerre, de la vengeance. Psichari, petit-fils de Renan : apologie de la divine guerre qui est purification et vérité ; les milieux militaires (bibliothèques de garnison : livres du général Bonnal : guerre= animatrice des progrès de l'humanité Courant belliqueux, + pour les vertus de la guerre que pour la revanche. [...]
[...] Nationalistes : théories pacifiques et internationalistes=sottises. Guerre=guerre de nations contre nations, dans laquelle l'Allemagne doit sortir abattue, et non guerre pour démocratie. [...]
[...] Janvier 1913 : Allemagne annonce qu'elle augmente ses effectifs jusqu'à 820000 H pour aider l'A-H. Débat très animé dans les journaux, dans la Chambre des députés et au Sénat. Le débat oppose deux conceptions de la Défense nationale, l'une reposant sur une armée d'active aux effectifs nécessairement limités, mais bien entraînés, l'autre sur l'emploi de la masse considérable des combattants fournis par la mobilisation (souhaitant donc l'allongement du service. Gauche socialiste (Jaurès)+gauche radicale (Caillaux) : contre les 3ans alors que droite et centre pour. [...]
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